Magazine
C'était hier un match au sommet, Patty Hewes vs Julie Lescaut.
Patty Hewes (l'avocate implacable) vs Julie Lescaut (notre commissaire nationale)
Et bien, contre toute attentes, c'est notre commissaire nationale qui a remporté le match haut la main le pied.
Avec 30,5 % de parts de marché sur la ménagère et 8.7 millions de téléspectateurs. Un score que TF1 n'avait pas vu depuis... l'année dernière !
Quant à Patty Hewes diffusée sur la chaîne cryptée elle a séduit moyennement les téléspectateurs français.
Peut-être qu'il faut attendre la diffusion des treize épisodes pour avoir un vrai résultat, mais le démarrage est plutôt mezzo mezzo. Et c'est dommage. Glenn Close incarne une avocate implacable, directement inspirée (et jouée) comme la Meryl Streep de "Le diable s'habille en Prada"... A croire que les français et les francaises n'aiment pas les héros sombres. Sauf que je ne pense pas que ce soit uniquement pour cette raison. Il y a aussi l'enjeu du film qui nous est complètement étranger. En droit américain, n'importe qui peut se réunir (clients, ou salariés) pour intenter une class action. Pas en droit français. L'enjeu de l'histoire nous est donc assez éloigné. sauf si notre ministre de la justice instaure dans sa réforme les class actions.
Ce qui, pour la petite histoire, fait très peur aux industriels et aux patrons. Et, comme on le sait, nombre d'entre eux font partie du cercle des amis de Nicolas Sarkozy, la class action, si jamais il y a, sera à mon avis très encadrée...
Rien de changé donc dans l'hexagone, quand on oppose talons aiguilles à talons plats, on préfère encore talons plats. Quand je disais que la ballerine avait de l'avenir... j'étais loin de me douter à quel point pied !