C’est sans doute le slogan à la mode de cette année 2011 finissante et à l ‘aube d’une nouvelle année , alors que Nicolas Sarkozy passe par notre belle ville de Metz demain 1er janvier, on a envie de le crier encore et encore.
Oui, en 2011 on a vu d’éminents dictateurs dégager de leur piédestal à grands coups de pieds plus ou moins démocratiques car il déjà loin le temps où les commentateurs s’émerveillaient devant la révolution égyptienne ou libyenne, cette dernière se finissant même dans un lynchage de mauvais augure et des déclarations pour le moins inquiétantes des pouvoirs auto-proclamés sur la charia. Dans ces révolutions ,notre président a pris le deuil à plusieurs reprises, perdant l’ex nouvel ami de la France, le campeur Kadhafi , Ben Ali ou encore Moubarak. Et encore heureux qu’un autre ami de notre pays des droits de l’homme, ayant eu l’honneur de la tribune présidentielle un certain 14 juillet (dont on se demande si le président connait le sens…) tient bon en Syrie…
En effet , rappelons lui que Gandrange est à une poignée de kilomètres d’ici et qu’on en fini pas là-bas d’enterrer ses belles promesses comme la France naïve qui l’a élu en 2007 en a enterré tant d’autres.
Rappelons lui que notre région a beaucoup souffert durant lestroisdernières décennies ; que l’effet combiné de la fin des houillères et du déclin de la sidérurgie a été désastreux , mais que la vitalité de l’agglomération messine a permis à une partie de la jeunesse de trouver de l’emploi dans la capitale Lorraine ; que la suppression de 6000 emplois civils et militaires , en partie pour sauver la base de Luxeuil les Bains , située en Haute Saône, département du secrétaire d’état à la coopération d’alors, n’a pas été compensé contrairement à ses promesses en l’air, promettant 1500 emplois de fonctionnaires délocalisés dont Metz n’a vu que 300 unités. Pas de quoi compenser la perte de près de 7200 habitants entraînée par le départ de certaines garnisons.
Enfin , disons lui haut et fort que pour l’ensemble de son oeuvre depuis 2007 (et même avant), pour le rôle crucial qu’il a joué dans la banalisation des idées d’extrême droite, pour l’explosion de la dette qu’il avait pourtant tellement annoncée en cas de victoire de Royal en 2007, pour la montée inexorable du chômage, pour le creusement des inégalités sociales, pour sa connivence évoquée plus haut avec les dictateurs assassins (pas besoin de venir ensuite faire pleurer dans les chaumières au moindre fait divers sordide quand on est capable d’accueillir dans les hauts lieux de la république les plus grands multi-récidivistes du monde…), pour la stigmatisation de certaines communautés, pour les régressions sociales inédites dans notre histoire, nous n’avons qu’un souhait : qu’il dégage !
Que Guéant, Morano, Lefebvre et toute cette clique de parvenus qui ont pour Nicolas les yeux d’un nord-coréen pour feu Kim Jong Il aillent se construire un autel à la gloire du chef ailleurs et qu’on ne les entende plus, surtout pour les âneries qu’ils ont à dire.
Que Morandini se reconvertisse enfin clairement dans le tri des déchets, au moins il aura la satisfaction de l’utilité.
Que Marine sorte la queue entre les jambes en avril ; et que Boudin, pardon Boutin, en fasse de même.
Que Maé annonce qu’il quitte la scène ; que Christian Clavier continue à accumuler les bides au cinéma, ça lui va si bien. Et que Faudel ou encore Doc Gynéco poursuivent leur traversée du désert : la pente est rude , mais la route est droite.
Enfin, on ne serait pas complet si à tout ces « Dégage » on ajoutait pas tout ceux dont le seul but dans la vie est de nuire pour avoir l’impression d’exister.
A tous les autres : excellent réveillon et à l’année prochaine !