Clairefontaine

Zidane, je t'M
Il m'arrive de temps à autres d'écrire des notes d'intention en lieux et place des réalisateurs de films de pub.
En général, c'est chiant. Je vous le dis sans détour, c'est ultra chiant à écrire ! Il faut écrire avec élégance, être un soupçon créatif, structuré, et surtout trouver les mots qui vont faire "fondre" le coeur de pierre de l'annnonceur.
Mais là, il y a quelque chose qui frise l'indiscible, le surnaturel, l'inconcevable. Je dois écrire la note d'une pub qui pourrait, qui devrait, se tourner au centre d'entrainement de l'équipe de France de football : Clairefontaine. Oui !
Boîte de prod de films de merde !
Il faut qu'on (oui je me mets entièrement dans l'équipe) gagne ce putain de film de merde ! Il faut jouer collectif les gars, Capito ? Euh ! Compris ? Parce que moi, il est absolument hors de question que je n'aille pas renifler les coussins des sièges des joueurs dans la salle à manger de Clairefontaine, dans la salle vidéo des joueurs à Clairefontaire, dans les chambres des joueurs à Clairefontaine, dans les douches des joueurs à Clairefontaine, sur les terrains d'entrainement des joueurs à Clairefontaine.
Le cuistot de Clairefontaine est mon meilleur, que dis-je, mon seul ami !
Confidence
Si j'évoque la retraite de Zidane : je pleure. (Pour de vrai) C'est con, hein ?