Les propos de la directrice de cabinet du Président de la République, Emmanuelle Migon justifient l'appel à une vigilance républicaine dans notre pays !
Aucune indulgence ne saurait venir justifier l'emprise des sectes sur les individus.
La thèse que la directrice de cabinet du Président de la République développe est simple et pourrait se résumer ainsi : pas vu pas pris !
Par ailleurs la légèreté de ses propos fait porter un discrédit sans précédent sur le travail des parlementaires qui depuis des années ont mené des investigations sérieuses pour répondre à la souffrance des familles concernées par les mouvements sectaires. Leur patient travail serait-il devenu inutile !
La prise de position de la Présidence de la République à l'endroit des mouvements sectaires remet gravement en cause la liberté de conscience proclamée par la République. Le devoir du Président de la République est d'en être l'ultime garant.
Il faut croire que l'entourage du chef de l'Etat pense autrement et agit dans le sens contraire.