Il est fort à parier qu'une telle décision aura pour conséquence de discréditer la parole de la France dans le concert des Nations et dans de nombreux dossiers épineux où il s'agira de faire respecter les résolutions du Conseil des Nations Unies.
Cette reconnaissance précipitée et abracadabrantesque accentuera les demandes irredentistes et ethno-différentialistes dans le monde.
Elle signifie aussi l'échec de l'Europe dite politique dans la mesure où c'est la solution de la diplomatie américaine qui semble s'appliquer à la situation du Kosovo.
Bref, sous cette présidence, on ne saurait que mesurer le recul de la France, de sa connaissance politique, de part le monde.