Et bien que dire sur ce film si ce n’est que j’en suis ressorti très déçu. En effet, ayant énormément apprécié Marie-Antoinette et surtout Virgin Suicides, je dois dire que je m’attendais à beaucoup mieux venant de Sofia Coppola. Même si honnêtement, au vu du thème du film, j’appréhendais quand même un certain ennui. Et malheureusement, c’est ce qui s’est passé durant le visionnage. A part quelques séquences intéressantes, je me suis ennuyé quasiment tout le film. Déjà dans Lost in Translation, la lenteur m’avait un petit peu dérangé pour rentrer complètement dans l’histoire. Mais ici, c’était vraiment poussé à l’extrême je trouve, avec en plus un sentiment de répétition excessivement désagréable. Sans compter que Lost in Translation pouvait quand même se reposer sur deux acteurs exceptionnels pour combler le manque d’intérêt relatif du film lié au thème développé. Ce que Somewhere ne pouvait absolument pas faire selon moi. Pas spécialement car les deux acteurs étaient mauvais, loin de là d’ailleurs car je reconnais volontiers un certain talent à Elle Fanning. Mais parce qu’ils n’avaient vraiment rien à faire et donc rien à jouer.
Vous imaginez donc bien que je n’ai pas été spécialement emballé par la prestation des acteurs. D’ailleurs je ne connaissais pas Stephen Dorff avant et le film ne m’a pas particulièrement donné envie d’en savoir plus à son sujet. La faute à un personnage aussi ennuyeux que le film et surtout pas vraiment attachant. Concernant Elle Fanning, je suis un peu plus réservé car même si le film ne décolle jamais, les rares passages que j’ai apprécié sont ceux où elle était présente. Je pense vraiment qu’elle a du talent, je l’avais en tout cas trouvée très convaincante dans Super 8. Maintenant, je tiens quand même à nuancer mes propos en rappelant bien que c’est avant tout le film qui est faible, les acteurs eux font simplement ce qu’ils peuvent avec ce qu’on leur donne. Et vu qu’on ne leur donne pas grand chose, c’est quand même très dur de tirer son épingle du jeu…Bref, un film décevant à tous les niveaux et dont le final est à l’image de l’ensemble, complètement vide de sens. Vivement que Sofia Coppola change un peu de thème car elle commence tout doucement à se répéter là