Ces 2 lien ci-dessous, successifs nous font état du blocage du dialogue politique en Guinée, consécutif à une rencontre devant définir les modalités pour la finalisation de la transition politique, vivement réclamée par l’ensemble, des acteurs politiques et sociaux, en sachant que l’amorce de la légitimité conférée à un pouvoir issu des urnes, ne peut être effective, que par le biais d’une interaction supposée harmonieuse des institutions républicaines.
De ce fait, on ne manqua pas en temps réel, opportun et au moment où l’éphorie avait pris le dessus sur le pragmatisme, d’exiger un report des élections présidentielles, le temps de réunir les conditions idéales de crise d’alors, à défaut de pouvoir les faire précéder, des législatives. Fait suffisamment corroborée par une probable confiscation du pouvoir à des fins de satisfaction personnelle par le président élu, dans le but de la prévention des dérives et les blocages successifs de nos jours, mais en vain.
Maintenant qu’il est question de lever le voile sur les incertitudes et les points de divergences, l’opposition se voit logiquement partagée entre l’opportunisme et l’objectivité, à savoir, quand les uns s’inquiètent du sort de leur militant emprisonné, les autres se projettent dans les schémas configuratifs de la future assemblée, d’où une abstraction de la réalité des faits, doublée de la distanciation entre les perspectives de ballottage concoctées par l’opposition en guise de cohabitation et les velléités de déstabilisation d’un ordre de combat, institué par nécessité absolue.
En outre, le point de divergence, sur la composition de cette commission, ne peut laisser requérir qu’une commission tripartite, à savoir toute l’opposition d’un côté, le pouvoir et les organisations de la société civile, le tout sous l’égide des organisations religieuses, puis que, ce sont les acteurs impliqués directement dans l’organisation des élections, les lois étant déjà élaborés ou en cours, d’où mon écartement du CNT.
Plus loin, on peut soutenir, pour éviter les divergences encrées, on peut demander que communication soit faite, à la présidence de la commission, des différentes propositions et exigences des partis, en oubliant pas que le gouvernement, représente les suffrages d’un parti, non nommé. Par la suite, il ne restera plus qu’à y sélectionner, les préalables sans lesquels, l’amorce du consensus, serait impossible, j’en passe….
http://www.koaci.com/articles-72289
http://www.guineeconakry.info/index.php?id=118&tx_ttnews%5Btt_news%5D=10779&cHash=d89631e2b0e0d8e7633ce3d4c5320d6c
En effet, j’ai tenu à rajouter cet autre lien, afin d’apposer mon impression, sur un fait, non des moindres, puisqu’à l’origine, la composition de l’échiquier politique Guinéen, telle que requise, dorénavant, échappait à une logique qui l’a rendait jusque là, propice à interférer et infléchir avec des moyens efficaces, des hommes représentatifs, et à travers des sujets et débats, qui ont accrus sa crédibilité, favoriser son implantation territoriale et multiplier ses marges d’action politique.
Partant, face à la multiplication des alliances, qu’on espérait plutôt lors de la constitution des groupes parlementaires au sein de la future assemblée, il va de soi, que l’on s’inquiète du musellement ethnique, de certains leaders aux aptitudes incontestables. Cette nouvelle alliance, dont il est fait mention, dans ce lien ci dessous, ne préfigure nulle part, un dénouement des plus consensuels de la finalisation de la transition, et une marche en rang serrée de l’opposition, voyant sa composition constituer une alternative indécise et sa dénomination, se rapportant à un terrain suffisamment investit, par des formations politiques, qui pouvait continuer à générer les valeurs sûres du Gotha de l’intelligentsia Guinéenne. Un véritable dilemme à la Guinéenne…
http://www.lejourguinee.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6547%3Aalliance-politique-le-l-club-des-republicains-r-est-la&catid=13&Itemid=34&lang=