J – 2 avant le changement d’année, J – 3 avant la reprise du boulot… Encore quelques jours de fêtes, de plaisir, de repos et pourquoi pas de culture ? Le mois de janvier annonce en effet la fin des dernières expos commencées en 2011. Or il y en a quelques unes à ne manquer sous aucun prétexte.
On vous fait le topo des événements à ne pas rater mais qui prennent fin courant janvier. A vos agendas !
PEINTURE
Matisse, Cézanne, Picasso : l’aventure des Stein
L’exposition présente l’incroyable collection des premiers acheteurs de Picasso et de Matisse : Les Stein, d’origine américaine, qui s’installent à Paris en 1903. Tous se prennent de passion pour les artistes d’avant-garde et tissent des liens d’amitié avec de nombreux artistes. Ils seront parmi les figures-clés dans la diffusion des grands courants artistiques du 20e siècle.
Près de 248 œuvres de Renoir, Cézanne, Picasso et Matisse, mais aussi Laurencin, Gris, Masson, Picabia sont présentées. Une collection à faire pâlir les amateurs. Un bel hommage à cette famille de visionnaires de l’art moderne.
jusqu’au 22 janvier au Grand Palais, Paris
MOUVEMENT ARTISTIQUE
Beauté, morale et volupté dans l’Angleterre d’Oscar Wilde
Cette exposition, à travers les tableaux ainsi que les créations dans le domaine de l’ameublement, de la décoration et de la mode, met en valeur l’effervescence de l’Angleterre du milieu du XIXe siècle où les artistes, les poètes et leurs muses, les concepteurs d’objets, sans oublier les esthètes et collectionneurs consacrèrent leur vie à la recherche de la beauté. Leur but ? Échapper à la laideur et au matérialisme en créant un nouvel idéal de beauté qui devient le mot d’ordre et dicte les codes d’une vie nouvelle où le superflu devient le nécessaire.
« La beauté a autant de significations que l’homme a d’humeurs. La beauté est le symbole des symboles. Elle révèle tout, parce qu’elle n’exprime rien. Quand elle paraît, elle nous montre le monde entier éclatant de couleurs. »
Oscar Wilde, 1890
Jusqu’au 15 janvier, musée d’Orsay, Paris
PHOTOGRAPHIE
Rome + Klein
En 1956, William Klein, peintre, graphiste et photographe arrive à Rome sur l’invitation de Federico Fellini, qui l’engage comme assistant réalisateur sur « Les Noces de Cabiria ». La sortie du film est légèrement retardée mais Klein, armé de son appareil, explore les moindres recoins de la cité avec pour guides des personnalités aussi célèbres que Pier Paolo Pasolini, Ennio Flaiano, Alberto Moravia, les nouvelles figures de proue du monde littéraire et artistique italien.
Dans le contexte enchanteur des années 50, le photographe réalise une nouvelle fresque sur Rome qui devient également un livre. Cinquante ans plus tard, l’exposition, ainsi que la réédition de l’ouvrage, célèbrent à nouveau le talent incroyablement visionnaire de son auteur et le geste d’amour envers la ville éternelle.
Jusqu’au 8 janvier, Maison Européenne de la Photographie, Paris
CINEMA
Metropolis
L’exposition Metropolis permet de découvrir le film à travers son scénario, du prologue dans la cité moderniste à la scène finale dans la cathédrale. Les six grandes séquences du film (La Cité des Fils ; La Ville Ouvrière ; La Ville Haute ; Le Laboratoire Rotwang ; Les Catacombes ; La Cathédrale) servent de parcours et sont illustrées par des projections et des pièces uniques : dessins originaux des décorateurs, robot de la « femme-machine », costumes, appareils, photos de plateau… La Cinémathèque française possède une collection unique au monde : plus de 800 photographies de plateau originales de Metropolis, des dessins originaux des décorateurs Erich Kettelhut et Otto Hunte, le robot reconstitué par Walter Schulze-Mittendorff.
L’exposition est un superbe hommage à l’un des films muets les plus célèbres de l’histoire du cinéma.
Jusqu’au 29 janvier, Cinémathèque Française, Paris
Voilà, vous avez quelques idées de ballade culturelle pré et post réveillon.
Et bien sûr, une très très bonne année 2012 à tous !