Je ne veux pourtant pas bouder mon plaisir. J’étais bien placé (pas trop haut dans la salle) et je devais lever les yeux si l’action était en hauteur. Si tous les acrobates sont de grande qualité, j’ai préféré le cycliste, notamment dans son ascension sur la façade, et tous sur le trampoline final. Pourtant, pas de frisson, l’impression que les deux parties se ressemblent, construites selon le même schéma et se terminant l’une et l’autre par le saut (jump, jump, jump !) à la corde pour la première partie, au trampoline pour la seconde. Comme si le fait de sauter devait soulever le spectateur.
Me reviennent en mémoire la jeune fille et le jeune homme qui montent se tenant par la tête et qui, finalement, en conclusion de cet article, seront, plus que toutes les prouesses qui se suivent sur cette scène, l’image que je garderai de ce spectacle.