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Une étude scientifique menée en
Grande-Bretagne à l'université de Hull démontre que les antidépresseurs les plus souvents prescris (Prozac, Deroxat entre autres) n'ont pas de meilleurs résultats sur la dépression qu'un simple
placebo !
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont les antidépresseurs de nouvelle génération, la fluoxetine (Prozac), la venlafaxine (Efexor) et la paroxetine (Deroxat) sont
les plus prescrits. ce sont ces molécules qui sont ciblées dans cette étude anglaise. Une étude américaine menée entre 1981 et 2004 va dans le même sens (Cf. article du Figaro)
Les labos ne communiquent que sur les études positives pour eux
Si cette étude surprend dans ses résultats, c'est qu'elle utilise les essais des laboratoires publiés et aussi ceux que ces mêmes labos ont préféré ne pas publier (sans les tenir secrets pour
autant puisqu'ils n'en ont pas le droit).
"La différence d'amélioration entre les patients prenant des placebos et ceux prenant des antidépresseurs n'est pas très importante. Cela signifie que les personnes souffrant de dépression peuvent
aller mieux sans traitement chimique", a expliqué le professeur Irving Kirsch du département de psychologie de l'université de Hull. "Etant donné ces résultats, il semble qu'il y ait peu de
justification à la prescription de traitements antidépresseurs à part pour les personnes souffrant de très grave dépression, sauf si les traitements alternatifs n'ont pas permis d'amélioration", a
poursuivi Irving Kirsch.
Il faut savoir que ces traitements ne sont pas anodins, car ils coupent le patient de ces propres émotions, et cela peut avoir à long termes des conséquences sérieuses.
Techniques alternatives
Dès lors, les techniques alternatives (Pharmacopée naturelles, massages, sophrologie, réflexologie) trouvent de nouvelles perspectives. J'espère qu'un jour nos résultats auront la chance d'être
évalués scientifiquement par des neuro-scientifiques.
Réflexologie et états dépressifs
La réflexologie est une excellente manière de se reconnecter, de réconcilier notre esprit et nos douleurs, d'identifier les liens qui les unissent, et ainsi de ressentir que ces douleurs font
partie de nous, qu'elles nous appartiennent, qu'elles ont peut-être une signification. Que ces douleurs soient physiques ou psychiques, elles cherchent à nous faire prendre conscience d'un problème
sous-jascent.
La réflexologie s'interdit toute distinction entre le corps et l'esprit ; d'ailleurs, une angoisse est toujours ressentie à travers des symptômes physiques (sueur, tremblement, boule à l'estomac,
au plexus ou à la gorge). Jamais vous n'entendrez quelqu'un se plaindre de son système limbique ou de sa glande pinéale. Une boule dans la poitrine, une sensation d'oppression, oui.
En travaillant le point correspondant au plexus solaire par exemple, le réflexologue peut modifier le mode de fonctionnement de la personne souffrante. La "lecture", l'identification de ces points
douloureux va aider la personne à s'approprier sa souffrance, à la faire sienne. C'est le début d'un processus de reconnection du corps et de ses émotions.
En travaillant sur toutes ces dimension à la fois, la réflexologie cherche à unifier et pacifier la personne.
A lire en complément l'analyse d'Eric Favreau sur le Prozac publiée sur son blog. Eric Favreau est journaliste spécialisé dans la santé au journal Libération
Source :L'Express
Le Figaro