Le Chat Potté // De Chris Miller (II). Avec les vois VO d'Antonio Banderas, Salma Hayek et Zach Galifianakis.
Personnage connu des adeptes de Shrek, le Chat Potté était donc spin-offé au cinéma dans une aventure qui pour m'a part m'a grandement déçu. Car ce que j'attendais ce n'était pas Jack et le
Haricot Magique version Chat Potté, mais une aventure un peu plus épique, et surtout proche de l'univers dont est issu ce maudit ça : le western. En tout cas, j'ai toujours pensé le personnage
parfait dans ce genre là, avec son accent espagnol prononcé (merci Antonio Banderas, enfin… la voix française car oui, je l'ai vu… en français). Sans compter que Kitty Pattes de Velours aurait
également pu être excellent dans ce genre là. La déception fût donc au rendez vous quand le film s'engouffre dans cette référence pas utile du tout et qui encombre le scénario d'une intrigue qui
a bien du mal à trouver un sens (la partie du les nuages notamment, à part se moquer des voix de dessin animés, je vois pas à quoi cela sert). Mais malgré tout, le film nous offre des références
pour les plus cinéphiles comme une petite à Fight Club, un clin d'oeil éculé certes mais toujours efficace pour moi.
C’était bien avant que notre mythique Chat Potté ne croise la route de Shrek… Le légendaire félin, et non moins redoutable amant, s’était alors embarqué dans un périple riche en
rebondissements, avec la ravissante et rusée Kitty Pattes de Velours et Humpty Alexandre Dumpty, véritable "cerveau" de l’opération. Leur objectif : s’emparer de la fameuse Oie aux Œufs d’Or pour
sauver la ville où le Chat Potté a grandi. Voici l’histoire véridique du Chat, du Mythe, de la Légende et… des Bottes !
Donc l'histoire est mauvaise, et pourtant le film débutait très bien puisque pendant une bonne demi heure j'ai ri, et surtout j'ai vraiment adoré le personnage. C'était comme le découvrir une
seconde fois. Sans compter quand arrive sa version toute jeune toute mignonne et qu'il miaule. Ok, j'ai une grande compassion pour les chats, surtout quand ils font leurs gros yeux. Et donc,
toute la partie sur la "légende" du Chat Potté était intéressante et bien gérée par le film. Sauf que très vite le scénario s'essouffle et nous propose une amitié avec Humpty l'oeuf. Ce
personnage manque d'humour. Mais en plus de ça il est un réel obstacle au plaisir que l'on pourrait potentiellement prendre à suivre les aventures du Chat Potté et de Kitty. Le premier reste une
jolie référence au chat botté, tout en s'en moquant terriblement bien (le créateur de Shrek étant tout de même un grand parodieur des Disney, notamment pour son background avec la société au
château enchanté).
Ce que je regrette également avec Le Chat Potté c'est qu'il copie-colle un peu trop en l'étirant les aventures de Shrek. Dreamworks semble être par moment en panne… d'inspiration car du côté de
la magie des images tout est là et notamment avec la 3D qui reste dispensable certes, mais pas moche non plus. J'ai bien aimé voir le Chat Potté sauté, courir, … dans tous les sens. C'est
l'humour qui coince, il y a certes quelques bonnes répliques mais on tombe très vite dans les facilités d'une histoire qui manque vraiment de fond. Dommage car la forme n'est pas mauvaise. Au
final, ce spin off de Shrek était dispensable mais je pense toujours que le Chat Potté a un potentiel important qui pourrait lui permettre d'être bien meilleur. Le soucis est sûrement d'avoir
laissé le script à des gens qui ont fait Shrek et pas à quelqu'un d'autre, d'extérieur qui aurait à mon avis pu apporté son expertise et surtout, détendre un peu ce scénario à la mord moi le
noeud.
Note : 6/10. En bref, un spin off sympathique qui se perd rapidement dans les méandres d'une histoire abracadabrantesque et assez mal fichue. Mais la magie Dreamworks est là.