Souvent dans l’ombre des oméga 3 - les véritables stars de notre assiette - les acides gras oméga 6 ont fait l’objet d’un rapport détaillé de l’American Heart Association (AHA).
Celle-ci précise désormais, qu’ils ont tout à fait « leur place dans un régime alimentaire destiné aux cardiaques ». Le constat n’a pas toujours été aussi limpide. L’Association américaine de Cardiologie rappelle en effet, que ces dernières années, les oméga 6 -on les trouve principalement dans les huiles végétales- étaient au cœur d’une controverse, accusés d’être des substances pro-inflammatoires.
« Il n’existe aucun lien entre le risque inflammatoire et la consommation d’oméga 6 » tonnent les représentants de l’AHA, au terme d’une méta-analyse. Bien au contraire, « le fait de réduire l’apport d’oméga 6 tendrait plutôt à augmenter le risque de maladie cardiovasculaire ».
Comme le rappelait en 2006 le Dr Jacques Fricker de l’hôpital Bichat à Paris, « l’important n’est pas tant la quantité d’oméga 3 (ou d’oméga 6, n.d.l.r.) consommée que le rapport oméga 3 sur oméga 6 ». Dans tous les cas, ne lésinez pas sur les oméga 3 des poissons gras tels que le thon, le saumon, le maquereau et le hareng. Et avec 12 à 22 grammes d’oméga 6 (l’équivalent d’une à deux cuillerées d’huile de tournesol par exemple) au quotidien, vous serez parés.