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Toy Story 3

Publié le 29 décembre 2011 par Olivier Walmacq

Toy Story 3

Genre: Woody et Buzz LE retour.

Durée: 1h40.

Année: 2010.

L'histoire: Andy part à l'université, laissant définitivement de côté Woody, Buzz, Jessie et les autres. Malheureusement pour eux, ils vont se retrouver dans la crèche de Sunnyside...

La critique de Borat

11 ans qu'on attendait ça. Revoir enfin Woody le cowboy et Buzz l'éclair dans de nouvelles aventures. Considérant les 2 premiers comme mes préférés des studios Pixar, dire que j'attendais Toy Story 3 de Lee Unkrich (co-réalisateur de Toy Story 2, Monstres et cie et du Monde de Némo) relève de l'euphémisme.
Heureusement pour nous, Pixar a encore une fois bien bossé (ça devient une habitude à force) et signe un troisième volet encore plus puissant que le 2 (qui était déjà supérieur au premier). Comme Unkrich le dit souvent dans les médias, rares sont les bons numéros 3, car il y a toujours un truc qui cloche.
Pixar a réussi.

(Spoilers) Le film commence par une scène d'ouverture monumentale. Le 2 nous montrait une séquence de jeu vidéo.
Ici, on a droit à n'importe quelles aventures crées par un enfant, en l'occurence Andy. On retrouve alors toute la clique de jouets, incarnant les gentils ou les méchants autour d'un train qui risque de tomber dans le ravin.
Une ouverture spectaculaire et très inventive.

Puis, on voit des images prises au caméscope. Une manière comme une autre de faire défiler le temps passé. Andy est devenu grand et n'a plus le temps de jouer avec ses jouets, mais reste nostalgique.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il veut les garder. Dans un concours de circonstance, Woody et les autres vont finir à Sunnyside, paradis pour enfants en image, mais véritable pénitencier pour jouets !
Ce qui donne lieu à des scènes jouissives ou terrifiantes. Faut le voir pour le croire.

On a droit à de nouveaux personnages très intéressants: un ours en peluche machiavélique; un Ken tarlooze de première (faut le voir faire un défilé et se faire torturer par Barbie); une dinosaure tchateuse; un hérisson avec un costume de bavarois acteur sheakesperrien de première; un singe surveillant; un clown triste; un bébé; ou Totoro (petit clin d'oeil du studio pour leur ami Miyazaki).
Un sacré bestiaire qui a toute sa place, dans ce film. L'un des meilleurs moments reste Buzz en mode espagnol. Un délire monumental, ou le ranger de l'espace fait tout pour draguer Jessie (ce qui ne la déplaît absolument pas) en dansant et parlant la langue de Picasso. Le chat Potté de Shrek peut aller se remballer.

La dernière demi heure montre une famille soudée dans tous les dangers et dans les épreuves de la vie. Ils seront toujours ensemble quoi qu'il arrive.
L'adieu des jouets envers leur ancien propriétaire est vraiment touchant. On sent une certaine émotion entre les différents personnages.
Les jouets sont enfin prêts au départ d'Andy et à faire le bonheur d'un autre enfant. L'animation est toujours aussi perfectionnée. Une vraie beauté visuelle.
Lee Unkrich a dit que les jouets reviendront dans un court métrage, avant Cars 2 (prévu l'été prochain). Vivement !

Une suite monumentale, donnant lieu à un adieu magnifique entre les jouets, Andy et le public.

Note: 20/20


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