C’est le moment, et c’est à la mode : c’est le temps de la rétrospective, ce coup d’oeil sur l’année qui se finit. N’y cherchez pas de liens particuliers avec la grande actualité, c’est de mon rétroviseur dont il s’agit, mon prisme, ma lorgnette, mes coup de cœurs, mes coups de gueule. Ainsi donc, ce sont 12 billets, un par mois, que je souhaite remettre à la une, et que je vous invite à (re)découvrir à la veille de la nouvelle année 2012, celle qui normalement doit nous sortir de quelques années de ténèbres… Et si le cœur vous en dit, vous pouvez même voter, un peu plus bas, dans la colonne de droite…
Il était un jeu que je faisais souvent, stupidement d’ailleurs, quand je galopais en culotte courte dans ma superbe cité toute neuve, celle même qui aujourd’hui détient le record des voitures brûlées lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Avec quelques camarades, entre le toboggan, les bancs de pierre et un carré boueux dans lequel auraient dû grandir quelques plantes vertes ou colorées mais qui n’en ont jamais eu le temps, on lançait en l’air des cailloux pour voir comment ils retombaient… (lire la suite) Les bleus voient rouge
La France est incontestablement en pointe. Nos bleus sont champions du monde, au point qu’un ministre, et non des moindres, propose à qui le souhaite d’exporter notre méthode et notre savoir-faire. La période actuelle est propice à ce genre de proposition, mais nos bleus sont fatigués, un brin désabusés, au point que 90% des membres d’une même équipe se fasse porter pâle jeudi 20 janvier… (lire la suite) Dans 13 mois, on remet ça
Les urnes sont closes depuis longtemps, les bureaux rangés, le matériel remisé. Les analyses paraissent : chaque camp a gagné. Les candidats élus sont heureux, et remercient une dernière fois tous ceux qui leur ont permis ainsi de passer ou de rester dans un autre monde. L’électeur, lui, retourne à son quotidien, banal, difficile, oppressant, angoissant. Les belles paroles, les engagements, les promesses, c’est déjà fini. La sentiment d’avoir fait son devoir dans la plus grande démocratie du monde s’estompe vite, très vite, pour faire place à l’indignation d’être constamment oublié par ceux qui briguent suffrages et honneurs… (lire la suite) Pollution diurne
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi à Lyon, prendre les transports en commun est devenu une évidence. Ca ne date pas d’hier, pour aller au boulot et me déplacer en ville, j’ai échangé le relatif confort de ma voiture contre la promiscuité d’une rame de métro et l’inconfort d’un bus balloté dans une inextricable circulation, ou gravissant virage après virage la colline de Fourvière… Mais cette prise de conscience qu’il n’est plus possible de continuer de la sorte à polluer individuellement et à gaspiller très égoïstement une énergie totalement hors de prix, me coûte… (lire la suite) Mais ou va t’on ?
Donc, c’est une nouvelle affaire qui secoue autant le milieu sportif que politique. On relate par média controversé interposé, les propos tenus lors d’une réunion de la Direction Technique Nationale (DTN) de la Fédération Française de Football (FFF), dont les protagonistes sont des personnalités…On y parle de la formation de jeunes footballeurs prometteurs, mais on y parle aussi de couleur de peau, et immanquablement de quotas. C’est très à la mode… (lire la suite) La fin de la faim
Le G20 agricole n’a pas suscité beaucoup de lignes dans la presse. D’abord parce que ce genre de grand-messe, il y en a à tout bout de champ, sur toutes sortes de sujets, au point que je me demande quand les ministres et autres techniciens oligarques fréquentent leurs somptueux bureaux. Ensuite et surtout parce que s’il en ressortait quelque chose d’utile pour la planète et leurs habitants, cela se saurait… (lire la suite) Un modèle de vertu
Le petit monde politique hexagonal, essentiellement de droite, ne manque jamais une occasion pour rappeler au peuple les causes de la mouise dans laquelle il est plongé : les français répugnent à travailler, les étrangers sont des voleurs, les chômeurs sont des fainéants, les fonctionnaires sont des profiteurs, les 35H sont une aberration… (lire la suite) Un coucou de là-haut
Ma journée d’hier était bizarre, et quelque chose, un rien quasi imperceptible, me disait que j’allais m’en rappeler longtemps. Juste avant de partir du boulot, j’ai jeté un petit coup d’oeil à ma blogroll, juste en passant, comme d’habitude. Elle m’annonçait que le Coucou venait de partir, alors que je m’apprêtais à publier un billet pour lui souhaiter son anniversaire… (lire la suite) Salauds de pauvres
Mais dans le même temps, j’apprends que, sous la pression de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la Suède, du Danemark, de l’Autriche, des Pays-Bas et de la République Tchèque, l’Union Européenne remet en question le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) créé en 1987 notamment grâce à l’action de Coluche au sein de ses Restos du Coeur… (lire la suite) Voleurs de patates
«Voleur» est pour moi un mot à forte connotation, à symbolique lourde. Mon éducation basée sur le respect des autres et des choses m’en donne une image méprisable et assez abjecte. Mais le fait de s’attribuer le bien d’autrui est devenu un acte d’une banalité confondante, empreinte d’une grande violence pour la victime, autant psychologique que physique, et n’est pas réservé à certaines populations régulièrement désignées comme pratiquantes patentées… (lire la suite) Facture professionnelle
Après un bon quart d’heure à parler de robe, tanins, terroirs, exposition, cépages et vendanges, j’attends la phrase qui tue : combien pour cet assortiment de 12 bouteilles ? Ce qui m’a achevé n’est pas le prix, au demeurant très raisonnable, mais le reste : je vous fais une facture professionnelle, au nom de votre société… (lire la suite) Triste jour
Il est des épisodes insignifiants du quotidien qui marquent des existences, mon existence. Hier, je retrouvais avec grand plaisir des copains/copines croisés il y a longtemps, au hasard de la vie. Des liens d’amitié se sont tissés, et on se retrouve de temps en temps, autour d’un verre, à raconter nos histoires d’anciens combattants… (lire la suite)
N’oublier pas de donner votre avis, et en 2012 aussi, surtout…
Cinq mois, putain cinq mois !