En quelques semaines, l'engouement pour le Daggering (cette danse jamaïcaine consistant à simuler l'acte sexuel sur le dancefloor) a pris une ampleur très importante et sa chanson "phare", le titre de Bragga Dat " Dagga Dat" domina les radios jamaïcaines mais également étrangères. Le gouvernement jamaïcain, considérant cette mouvance impropre et dégradante pour les femmes, décida d'interdire la diffusion de cette musique sur les radios jamaïcaines, la cible de cette interdiction visant directement le titre de Bragga Dat.
Aujourd'hui l'artiste le reconnaît, cette interdiction a considérablement ralenti sa carrière et l'a beaucoup touché. Cette période l'a beaucoup affecté d'autant plus qu'il dit s'être retrouvé un peu livré à lui même face au business de la musique qu'il ne connaissait pas, et sans personne pour le conseiller.
Mais nous voilà trois ans plus tard, laissant derrière lui la periode "daggering", Bragga Dat nous revient avec un nouveau message , "quen", issu d'un argot plus moderne et qu'il est bien décidé à faire voyager à travers le monde. L'artiste confie qu'il a passé ces deux dernières années à étudier l'aspect commercial de l'industrie musicale et qu'il est maintenant prêt à relever tous les défis qu'il pourra rencontrer en tant qu'artiste.
Ses fans pourront bientôt découvrir son dernier single intitulé "Real Quen" et produit par Notnice. Bragga dat a également publié une chanson de Noël, "Quen Dem Christmas".
(Source : Maria Jackson)