On entre au centre Mandapa comme dans un cabinet de curiosités : des étagères, des vitrines, des sculptures en bois représentant des dieux de l’Inde, la tradition.
La danse présentée par la Compagnie L’essieu des Mondes raconte une histoire, invite les émotions, les nomme, en fait les personnages d’un conte, « la folie de l’amour ». Le conte soutient l’attention du public qui en oublie peu à peu les contraintes physiques auxquelles se plie la danseuse. Le tulle qui nous la révèle d’abord en ombres, ou n’en montre que les pieds ornés de grelots, est ouvert par la narratrice, une Nartaki, danseuse indienne, qui dit se souvenir. Car cette danse est ancienne, sauvée de l’oubli. Chaque partie du corps y participe, au service d’un récit ici symbolique. La danseuse est silencieuse ; ce sont ses mains, ses yeux qui parlent et forment la narration entre danse et langage des signes.
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