Ce champ doit être renseigné (naissance de la psychanalyse)

Publié le 29 décembre 2011 par La Bienveillante @Ema_Dellorto

On pouvait se déplacer à Vienne ou lire la notice Wikipedia de Thomas Bernhard, grouillant de citations suffisamment explicites sur l'atmosphère du lieu.

"Nous Autrichiens sommes apathiques ; nous sommes la vie en tant que désintérêt général pour la vie".

Suffira-t-il de préciser les horaires d'ouverture des boutiques en cette période fiévreuse de fêtes de Noël pour vous en faire ressentir le Zeitgeist ?

Vous en demandez plus.

Notez néanmoins que du samedi 24 décembre 14h au mardi 27 décembre 9h, il ne put être question que le moindre magasin autre que de regrets souvenirs fut ouvert.

Ni pharmacie, ni tabac, ni supérette. Prenez vos précautions. Un sport national, dans cette ville bien trop fournie en coiffeurs, un signe indiscutable d'une pyramide des âges préoccupante pour le renouvellement des générations (si tant est que ce soit un but en soi).

Qui le sait ?

Ah.

Lui ?

Il reste des bribes de vie, à Vienne, telle cette lettre manuscrite, conservée, de Freud à Schnitzler, dont je ne peux vous traduire le contenu bien que je connaisse un morceau de celle qu'il écrivit 3 semaines plus tôt (le 14 mai 1922) et qui dit : " Je vais vous faire un aveu que vous aurez la bonté de garder pour vous par égard pour moi et de ne partager avec aucun ami ni aucun étranger. Une question me tourmente : pourquoi, en vérité, durant toutes ces années, n'ai-je jamais cherché à vous fréquenter et avoir avec vous une conversation ?".

Arthur a-t-il tenu sa langue ou était-ce là pure figure de rhétorique ?

Mystère.

(Un autre : conservera-t-on les textos que Gérard Miller envoie possiblement à Beigbeider ?)

En tout cas, la mort d'aucun des deux ne sera annoncée dans France Soir.

Avec tout "ça" (des pulsions surtout), on en oublierait là où le coeur palpite, à Vienne.

Les écuries !

(Vous avez pensé "Cafés Viennois", je me doute, je dois vous décevoir).

L'école espagnole d'équitation !

Les gars (les Autrichiens) sont des catholiques aussi, c'est bien un peu militaire (la germanité), l'entraînement du matin, auquel vous assistez en touriste accompli mais il y a également ces gestes d'affection envers les chevaux quand ils réussissent leur... tour, des petites sucreries données au creux de la main, les tapettes sur l'encolure.

Ca me fait penser.

Je n'ai pas encore évoqué mon expérience de CAVALIERE.

...

On y viendra sûrement.

En bonus, le cadeau de Noël d'une petite fille viennoise qui s'est fait fichtrement avoir