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"Les scènes de violence choquantes de ces derniers jours ne doivent pas se reproduire. Les autorités militaires égyptiennes doivent veiller à ce que les manifestants soient autorisés à exercer leur droit à la liberté d'expression de manière pacifique, sans avoir à craindre d'être agressés. Les autorités sont responsables de la sécurité de ces personnes", a déclaré Philip Luther, directeur par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Plusieurs militantes se sont exprimées ces derniers jours au sujet du traitement brutal qu'elles ont subi aux mains de membres des forces de sécurité, qui les ont notamment frappées et menacées d'agressions sexuelles. Des groupes de défense des droits des femmes ont organisé de nouvelles actions de protestation au Caire vendredi 23, ce qui fait craindre un regain de violence.
Les violences ont repris vendredi 16 décembre 2011 lorsque les forces armées ont cherché à disperser un sit-in en faveur de la fin du régime militaire. Mardi 20 décembre, des femmes ont défilé à travers Le Caire, brandissant des images choquantes montrant des soldats frappant et déshabillant des manifestantes lors d'actions de protestation précédentes.
Cette année, les forces armées et la police antiémeutes égyptiennes ont régulièrement employé la violence contre les femmes, notamment en infligeant des tests de virginité à des manifestantes et en faisant subir des agressions sexuelles à des femmes journalistes. Le 16 décembre, des soldats ont été vus en train de donner des coups, de pied notamment, à des manifestantes aux alentours de la place Tahrir. Un clip vidéo en ligne a montré deux femmes se faire traîner par terre par des représentants des autorités.
Les habits d'une d'entre elles lui ont été arrachés avant qu'un soldat ne piétine son torse. L'autre, Azza Hilal, a été violemment frappée à la tête et au visage. D'autres manifestantes ont été traînées par les cheveux.
Des membres des forces armées ont emmené au moins huit manifestantes dans un bâtiment du Parlement dans le centre du Caire. Ils leur auraient donné des coups de bâton et certaines ont été molestées par des soldats ou menacées d'agression sexuelle. Au moins deux ont été hospitalisées.
Farida al Hossy a été agressée alors qu'elle s'éloignait en courant du centre de soins d'urgence de la place Tahrir. D'abord, un groupe de soldats l'a rouée de coups de matraque, puis l'un d'eux a continué à la frapper et à la gifler. Elle a été placée en détention avec d'autres manifestantes, toutes blessées et ensanglantées, dans un bâtiment du Parlement ; elles ont ensuite été remises en liberté par un haut-gradé contrit.
Ghada Kamal explique qu'elle a spécifiquement été prise pour cible en raison d'une confrontation antérieure avec des soldats masqués sur la place Tahrir ; ils l'avaient menacée d'agression sexuelle. Lorsqu'elle a essayé d'aider une jeune fille qui avait été sauvagement battue sur la place, elle a été frappée à la tête. Elle a été reconnue par un soldat qui l'avait vue manifester plus tôt ce jour-là ; on l'a alors emmenée à l'intérieur du bâtiment. Elle a également été menacée d'agression sexuelle durant sa détention.
Mona Seif a été arrêtée alors qu'elle quittait le centre de soins d'urgence de la place Tahrir, où elle se cachait avec un petit garçon. Les soldats lui ont arraché l'enfant et l'ont frappée. Elle a été emmenée dans une pièce où se trouvaient un autre mineur, plusieurs femmes plus âgées, une jeune femme et une journaliste. Elle affirme qu'un officier a identifié la jeune femme comme étant une militante, l'a traînée hors de la pièce et l'a rouée de coups. Des officiers et des soldats ont par ailleurs obligé une autre femme à enlever son niqab et l'ont insultée, tandis que plusieurs officiers ont giflé une des femmes plus âgées.
C’est comme les maisons en pain d'épices dans les contes de fée......
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Ce groupe populaire originaire des Antilles et de Guyane, a été fondé en 1975. Après le succès d...
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