Voici la suite de ma rétrospective personnelle de 2011. Après l'indignation, ce qui a occupé le plus de place sur ce blogue est bien entendu le voyage et l'exploration des diverses cultures du monde.
En 2011, j'aurai relativement peu voyagé, si je compare aux dernières années de la décennie qui a précédée.
Toutefois, même sans me déplacer en lieux étrangers, mon intérêt pour les pays visités et pour ce qui s'y passe se fait sentir régulièrement sur ce blogue. Quand je continue à dénoncer les actions de minières canadiennes au Guatemala, que je recommande des films tels le documentaire d'Oliver Stone sur les régimes politiques de gauche en Amérique Latine ou la bio du Che en deux films, ou encore quand je traite d'activisme environnemental en Équateur, je voyage, ou plutôt, je continue mes voyages débutés dans les divers pays dont je parle. Car outre les visites et les randonnées, le voyage permet surtout de découvrir une culture, une manière de penser, et parfois de s'en inspirer pour observer le monde avec un oeil différent, et refuser de s'enfermer dans le confort et l'indifférence face aux événements mondiaux.
Même si je me suis moins déplacé en 2011, j'aurai quand même eu l'opportunité de découvrir un secteur de la planète où je n'aurais jamais imaginé mettre les pieds dix ou douze ans plus tôt; la péninsule balkanique.
Ces séjours en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et en Slovénie ont été parmi les plus belles découvertes et les explorations récentes les plus émouvantes que j'ai pu faire. De pouvoir combiner ces découvertes avec la complicité de mes amis Suze et Istvan a ajouté une touche unique à l'expérience. L'arrivée en Hongrie - un pays que j'avais failli visiter en partie en 2003 - donnait déjà au voyage un départ excitant. Le retour en Europe centrale après huit ans d'absence et les redécouvertes de Vienne, Bratislava et de Prague allaient combler mon coeur de photographe amateur, puisque c'était la première fois que je me retrouvais en ces lieux magnifiques avec un appareil photo numérique. Enfin, une journée à Venise, que je voyais pour la seconde fois de ma vie - un privilège - était en quelques sorte la cerise sur le sundae de mes explorations austro-hongroises de 2011.
Inspirant est donc le mot qui décrit le mieux ce voyage de quelques mois. J'aurai moins voyagé en 2011, peut-être, mais l'intensité de la beauté que j'ai admiré et la richesse des trésors culturels que j'ai pu découvrir pendant ce voyage valent bien d'autres déplacements plus longs.
Et puis avec 2012 qui s'en vient, il y aura certainement d'autres occasions de voyager qui se présenteront bientôt.
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