She Creature

Publié le 28 décembre 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2001
durée: 1h25

l'histoire: En Irlande, au début du XXème siècle, Angus Shaw dirige une attraction de foire, censée présenter des monstres. Aussi, quand un vieux fou lui montre une véritable sirène, Angus enlève la créature et embarque avec sa femme, Lillian, dans un bateau afin de faire fortune à New York.

la critique d'Alice In Oliver:

En vérité, She Creature, réalisé par Sebastian Gutierrez en 2001, est un remake d'un vieux film d'horreur éponyme de 1956.
Pour Stan Winston, concepteur des effets spéciaux et réalisateur de la série Feature Creatures, c'est une façon comme une autre de rendre hommage aux vieux films d'horreur des années 50 et 60.

Indéniablement, par son scénario, She Creature fait penser aux productions de la Hammer, ainsi qu'à plusieurs crus de Jack Arnold.
Par exemple, au niveau du design, le monstre fait référence à L'étrange créature du lac noir. Voilà des belles références et des bonnes intentions, à condition que cette petite production tienne aussi ses promesses.

Au niveau du casting, on a plaisir à retrouver le trop rare Rufus Sewell, un acteur que l'on avait pu voir dans Dark City, le superbe long métrage d'Alex Proyas.
L'histoire de She Creature nous plonge au XIXème siècle. Angus Shaw (Rufus Sewell) dirige une attraction de foire avec des monstres humains.
Malheureusement, lui et sa femme, Lillian, ont bien du mal à joindre les deux bouts.

Pourtant, un jour, Angus rencontre un vieux fou, qui lui présente un véritable monstre humain, une sirène sans nom.
Ce dernier tient à le prévenir: la créature a dévoré sa femme. Mais peu importe, Angus enlève la sirène et décide de partir pour New York.
Le jeune homme et son épouse embarquent donc dans un bateau.

Mais très vite, des événements étranges se produisent. Ensuite, c'est un membre de l'équipage qui disparaît mystérieusement.
Visiblement, la sirène semble exercer une fascination et une influence hypnotique sur Lillian. A partir de ces différents éléments, Sebastian Gutierrez signe un film d'horreur ambitieux et particulièrement tendue.

Le film mise davantage sur son ambiance noire et pessimiste que sur des effets gores et tapageurs. En résulte un bon film horrifique, très différent de la version de 1956. Après, rien d'exceptionnel non plus.
Mais les fans de monstres et de créatures voloptueuses devraient largement apprécier cette série B plus que recommandable.

Note: 14/20