Le groupe américain s’est formé en 2002 et, depuis l’année suivante, réalise pratiquement chaque année un disque (parfois deux), que ce soit des albums ou des EPs, comme c’est le cas ici.
Entre musique inspirée par le rock (indé ou expérimental), les rythmes et voix africains, et l’avant-garde (quelle belle étiquette !), Dirty Projectors se retrouva sur scène en mai 2009 pour interpréter un titre original, et Björk les rejoignit à cette occasion (les bénéfices allant à une association).
Un an plus tard, Mount Wittenberg Orca voyait le jour, d’abord en version digitale uniquement, et bien plus tard en CD (fin octobre 2011).
Sept titres, avec l’univers lyrico-musical des Dirty Projectors, accompagnés sur la majorité d’antre eux par la voix de la célèbre petite ambassadrice islandaise, ou bien par des chœurs de celle-ci. Cette mise en avant de la voix, du chant, des sonorités vocales par-dessus les accompagnements musicaux, toujours subtilement présents, rappellera d’ailleurs sans tarder l’album Medúlla de Björk, sorti en 2004.
Une collaboration absolument parfaite, qui n’a rien de fortuite et continue d’ajouter à la carrure énorme de Björk, qui malgré tout reste pieds et esprit sur terre. De même, David Longstreth (en réalité, le seul homme derrière le pseudo artistique qu’il s’est choisi mais habille tellement mieux le groupe qu’il doit rassembler sur scène) s’entoure toujours des bonnes personnes, que ce soit derrière un micro ou un instrument.
Quelle découverte pour ma part ! J’adore tout simplement chaque instant de Mount Wittenberg Orca (qui dépasse de peu les vingt minutes), et me réjouie d’avance à l’idée de plonger dans leur discographie déjà assez conséquente en moins de dix ans d’existence. Je vais essayer de ne pas tarder, car s’ils poursuivent sur le même rythme, une nouvelle sortie devrait arriver en cette nouvelle année.
(in heepro.wordpress.com, le 28/12/2011)
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Voir aussi : Greatest Hits – Náttúra – The Comet Song – Crystalline – Cosmogony – Virus – Moon