Lumières et Progrès
Publié le 28 décembre 2011 par Christophefaurie
Les Lumières définissaient le Progrès comme l’émancipation progressive de l’esprit humain. Un parcours de la croyance aveugle vers la raison. Y a-t-il du vrai là dedans ?
- Les religions sont vues comme la cause, inacceptable, de guerres. L’Islam en fait actuellement la démonstration. Si les religions n’ont pas disparu, elles se cantonnent de plus en plus à la sphère de l’individu. Elles ont d’ailleurs été remplacées par des idéologies (Marxisme et Libéralisme), qui, à leur tour, se sont révélées dangereuses. L’homme commencerait-il à se méfier de ce qu’il ne comprend pas ?
- Le principal obstacle sur le chemin de la raison est maintenant le « réalisme » politique qui joue sur les faiblesses humaines. Mais, créant des édifices non durables, il finira par perdre la partie ?
Compléments :
- Réflexion sur le billet précédent.
- L’ethnologue Marshall Sahlins dit qu’un des biais culturels américains est de croire que l’homme est le mal.
- Les religions et l’égoïsme ont sûrement un avantage concurrentiel à court terme. Les religions soudent les peuples et leur donnent la force d’écraser leurs voisins (cf. Histoire de l’Arabie saoudite). La Realpolitik de l’égoïste lui permet de dominer des altruistes divisés (c’est probablement pour cela que nos politiques privilégient le court-termisme et leur intérêt). La raison est longue à s’imposer.