Nadine Morano commence par une révélation : "je rappelle que le président de la République Nicolas Sarkozy a été élu pour cinq ans et n'est pas candidat" à ces municipales. Ça c’est un
scoop !!! Mais ce n’est rien par rapport à la conséquence de cet état de fait, puisque selon elle, "on ne peut donc pas s'en servir comme d'un punching ball"… on aurait de toute façon trop peur de se faire insulter l’intéressé.
Après cette figure imposée que semble être devenue à l’UMP la défense outrancière de Nicolas Sarkozy, la porte-parole attaque bille en tête l’opposition en affirmant que "le vote sanction n'est pas un programme électoral" en appelant "à se souvenir" des régionales de 2004 lors desquelles le PS "n'avait à la bouche que le vote sanction" et a "trompé les Français" avec une "fiscalité massive" dans les régions qu'il contrôle. Vindicative, comme toujours, la député de Meurthe-et-Moselle ajoute vouloir "dénoncer la stratégie du mensonge du Parti socialiste" qui selon elle "est aussi la stratégie du néant. Il ne propose rien !" Il faudrait savoir, le PS ment ou ne propose rien ??? D'ailleurs en quoi condamner l'échec du gouvernement face à la baisse du pouvoir est-il un mensonge, alors que le Premier ministre lui-même annonce une hausse hors norme des prix ??? A moins que François Fillon ne soit aussi en définitive qu'un sale menteur...
Après les attaques pleines de fiel de mauvaise fois, Nadine Morano prend à témoins les électeurs dans un exercice de langue de bois que ne renierait pas Jean-François Copé : "nous appelons nos électeurs et les Français à se mobiliser pour un vrai enjeu national en terme de gestion et de réforme". Elle vient en effet de créer rien de moins que le réformisme gestionnaire… qui n’a pas grand-chose à envier au mouvement immobile...