Bangkok Adrenaline

genre: action
année: 2009
durée: 1h30

l'histoire: Afin de payer leur dette de jeu réclamée par la mafia locale de Bangkok, quatre amis décident de kidnapper la fille d'un malfrat afin d'obtenir une rançon. Le père lâchera une horde de tueurs rompus aux arts martiaux.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, il ne fallait pas attendre grand chose d'un titre tel que Bangkok Adrenaline, réalisé par Ray Huber, dont le seul souci semble visiblement de signer un film d'action sans prise de tête et sans temps mort.
Conscient que son long-métrage n'a aucune prétention et ne délivre aucun message, Ray Huber ne s'embarrasse pas de grandes manières.
Au niveau du jeu des acteurs, pas grand à chose à dire et à retenir. D'ailleurs, la plupart des interprètes en présence sont des cascadeurs.

Et sans vouloir être trop méchant, si ces derniers sont très compétents dans les séquences de bastons et d'action, on ne retiendra pas vraiment leurs qualités expressives... Même chose pour le scénario, qui est le grand absent de Bangkok Adrenaline. Cela peut se résumer en quelques phrases. Une bande de joyeux drilles doit de l'argent à un gang local de Bangkok.
Pour les rembourser, ils kidnappent la fille d'un malfrat. Ce dernier envoie alors ses hommes la délivrer. Ce qui justifie alors tout un tas de bastons.

A ce niveau pas de problème, Bangkok Adrenaline délivre largement la marchandise. D'ailleurs, il faut bien le reconnaître, les séquences de combat sont plutôt bien foutues, sans verser dans les effets clippesques à outrance.
Au moins, on ne s'ennuie pas une seconde. Pourtant, le spectacle proposé devient rapidement lassant, la faute à des personnages peu attachants, à un script d'une banalité consternante et à un film de baston finalement trop formaté et sans surprises pour susciter l'intérêt.

Note: 08/20