genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1967
durée: 1h40
l'histoire: Susannah, une new-yorkaise, a hérité d'un manoir et le visite en compagnie de son mari, Mike. Les villageois considèrent cet endroit comme hanté car le bruit court qu'on y a enfermé un monstre. En plein nuit, la jeune femme est réveillée par une créature aux doigts palmés.
La critique d'Alice In Oliver:
La Malédiction des Whateley est connue aussi sous le nom de La Chambre Condamnée, en anglais, The Shuttered Room.
Il s'agit d'un film d'horreur réalisé par David Greene en 1967, et dans lequel on retrouve Carol Lynley, Gig young et Oliver Reed.
Le film de David Greene peut donc compter sur un casting solide. Le scénario se concentre sur l'histoire d'un jeune couple, Susannah et Mike.
La jeune femme vient d'hériter d'un manoir. A peine arrivés sur les lieux, les deux amoureux sont accueillis de bien curieuse manière par quelques bouseux du coin.
Pire encore, ils apprennent que le manoir a la réputation d'être hanté et qu'un monstre se terre quelque part dans la vaste demeure.
A partir de ces différents éléments, David Greene signe un film tendu, entre survival, suspense et épouvante.
La Malédiction des Whateley s'appuie sur une mise en scène solide et sur une ambiance de viol, de meurtres et de vengeance.
Via une atmosphère glauque, sombre et torturée, le film de David Greene a probablement inspiré le cinéma de Sam Peckinpah, notamment Les Chiens de Paille. On pense aussi à la Dernière Maison sur la Gauche.
La grande force de La Malédiction des Whateley est de suggérer la violence sans jamais la montrer ou alors en arrière plan, laissant le spectateur imaginer la boucherie à venir.
Une excellente surprise pour ce film nerveux, burné et servi par de très bons acteurs.
Note: 15/20