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Roger Corman: Le Pape du Cinéma Bis

Publié le 27 décembre 2011 par Olivier Walmacq

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Pour ceux qui suivent régulièrement ce blog, et plus largement pour les amoureux du cinéma, on ne présente plus Roger Corman, le pape de la série B.
Roger Corman est le né le 26 avril 1926 à Detroit. C'est à la fin des années 40 qu'il intègre le milieu du cinéma. Dans un premier temps, il travaille en tant que coursier pour la Fox.

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Pourtant, c'est à ce moment-là qu'il commence à écrire des scénarios. En 1954, on lui propose de réaliser son premier film de science fiction, The Monster of the Ocean floor, en français la Créature de la mer hantée. Le pape de la série B est né !
Il enchaîne alors les films à un rythme démesuré dans des styles divers: la science fiction, le drame et l'horreur.

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Il est également réputé pour tourner ses films rapidement. Par exemple, le tournage de La Petite boutique des horreurs durera deux jours.
Au début des années 60, Edgar Poe, fortement apprécié par le réalisateur, lui propose de signer plusieurs adaptations de ses romans à succès.

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La Chute de la Maison Usher marque la consécration de Roger Corman. Par la suite, le cinéaste signe d'autres films, souvent de grande qualité: la Chambre des tortures, L'enterré vivant, le Corbeau, la Malédiction d'Arkham, le Masque de la Mort Rouge ou encore la Tombe de Ligeia.
Ce cycle Poe consacre définitivement Roger Corman.

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Dans les années 70, Corman lance également un bon nombre de futurs grands réalisateurs: Martin Scorcese, Jonathan Demme, Francis Ford Coppola, Joe Dante ou encore Ron Howard. Corman est une vraie source d'inspiration.
Pourtant, on doit à ce cinéaste quelques bisseries horrifiques et de science fiction redoutables de nanardise.

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Parfois, Corman sévit en tant que producteur. Ainsi, il signera l'un des plus mauvais films du septième art, It Conquered the World, qui met en scène un extraterrestre moisi conçu par un certain Paul Blaisdell.
Mais on pourrait citer d'autres films incroyablement mauvais. Au hasard: Carnosaur, la femme guêpe ou encore Fantastic Four.
Après, on pense ce que l'on veut de Roger Corman. C'est vrai qu'il sévira surtout dans le cinéma bis. Mais comme je l'ai déjà souligné, il constituera une source d'inspiration pour de nombreux cinéastes, et on lui doit également quelques chefs d'oeuvres.
Indéniablement, sans Roger Corman, le septième art ne serait pas tout à fait le même.

Alice In Oliver


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