Tourner la tête pour regarder cette « bientôt » fin d’année. Ma séparation, bénéfique et heureuse, avoir compris que cet amour était impossible, comprendre et se remettre en question c’est toujours un bon début. Ma reprise des vols long-courriers, travailler, travailler, avaler les kilomètres, me retrouver dans les chambres d’hôtels, les seuls endroits où j’aime déposer mes affaires et me retrouver seule. Penser à moi, uniquement à moi, prendre ma dose d’égoïsme en évitant l’overdose.
Alors je virevolte, je rigole, j’écoute de la musique, j’achète des albums, je lis des livres, je tente de donner de l’intérêt à ces minutes de vie qui passent… . En même temps je ressens une profonde solitude, une solitude qui m’habite et qui ne me quitte pas, je suis en quête de moi, de savoir qui je suis, ce que je veux, ce que je désire, et si seulement, si seulement je ne me connaissais pas. J’espère que ce début d’année me permettra de trouver mon chemin, de me retrouver Moi, d’exister une bonne fois pour toutes dans les yeux de l’autre et y rester sans être « éphémère ».
Mais je vis, je rigole, je chante, je souris, je me fais belle, je me fais femme, j’aime plaire, j’aime cette vie.
Il y a 15 jours j’ai dîné avec une amie, une très très bonne amie, celle dont on ne parle pas car ce sont des gens importants. Un dîner sympathique, motivé par le désir du souvenir et de la nostalgie car malheureusement la distance et nos vies ne permettent pas une amitié au quotidien. Mais c’est mon amie, elle me connait et je n’ai aucun effort à faire pour me sentir bien avec elle.
Une soirée que j’aime, belle, glamour et sexy, envoutante, passionnante, une soirée entre elle et moi, juste toute les deux. J’ai souris, j’ai rigolé, j’ai chanté, j’ai dansé… .
Mon amie hier m’a téléphoné. Elle m’a dit que je lui paraissais triste. Comme quoi, une amie, tu ne peux jamais la tromper. 2012 à toi de jouer je vais avoir besoin d’une bonne grosse dose d’amour.