Boxing Day : Distin a toujours du mal

Publié le 26 décembre 2011 par Yannc83

Après plus de dix ans de présence en Premier League, Sylvain Distin, le défenseur français d’Everton, reconnaît qu’il a toujours un peu de mal à passer la période du Boxing Day en Angleterre. Dans un entretien accordé à France-Football, il en donne ses raisons. Extraits.

Son onzième Boxing Day
Même après dix ans, c’est toujours la même chose : c’est un moment difficile. Même si je comprends que ça fasse partie des coutumes en Angleterre, en tant que Français, Noël est un moment que tu passes en famille ! Là on s’est entraîné le 25, et puis on est parti à Sunderland. Ce n’est pas forcément un moment qu’on a envie de passer sur la route… On préférerait être à la maison avec les enfants et ouvrir les cadeaux. Ça fait partie des inconvénients de jouer en Angleterre, mais il y en a si peu… Il faut s’y faire. Mais j’avoue que même après dix ans, j’ai toujours un petit peu de mal.

L’importance sur le plan sportif
En jouant tous les trois jours pendant deux-trois semaines, physiquement c’est difficile. Les équipes avec un effectif plus léger ont plus de mal que celles qui peuvent faire tourner. C’est là qu’on sent la différence, et c’est peut-être pour ça que les gens pensent que c’est une période déterminante. Parce que certains écarts de points se font souvent à cette période-là. Quand ce sont plus ou moins les onze mêmes joueurs qui jouent tous les matches, c’est évident que tu le sens passer ! Jouer tous les trois jours, avec le froid… Mais je ne pense pas que les statistiques démontrent que c’est un période charnière. Si ça se passe super bien là et que tu te foires jusqu’à la fin de la saison (rires)… Les moments charnières, c’est toute la saison !

Les autres joueurs
On a un Argentin et un Grec chez nous qui vivent ça pour la première fois. Le premier ne parle pas encore très bien l’Anglais, il risque d’être un peu seul durant cette période. En Argentine, religieusement, Noël est très important, donc il risque d’avoir quelques petits coups de cafard comme j’ai pu avoir les deux ou trois premières années.

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