Rodolphe Fontaine, ce n’est pas compliqué, je le suis depuis le début. Un talent fou, une générosité à toute épreuve, une gentillesse qui n’est plus à démontrer…Bref, c’est un mec bien.
Malheureusement les filles, son cœur est pris, j’éviterai donc de trop l’asticoter à ce sujet mais j’ai un autre moyen de l’embêter.
Zoom sur un personnage qui risque de faire parler de lui.
Rodolphe, tu es interviewé par une pseudo journaliste habituée aux questions originales, tu as peur ?
Même pas peur !
Combien de livres différents autoédites- tu ?
Et bien en fait, un seul ! J’ai autoédité mon premier roman, Mortelle Tutelle, qui suit son petit bonhomme de chemin… L’autoédition est une expérience intéressante et enrichissante que je ne regrette pas d’avoir vécue, même si ça a été un choix par défaut. Elle m’a permis d’être au plus près de mes lecteurs et j’ai pu faire de très belles rencontres.
Tu viens de décrocher un contrat dans une maison d’édition, nous voulons tout savoir : qui ? Comment ? …
Mon deuxième roman, intitulé « Nostalgie, quand tu nous tues… » sera publié par les Editions Les 2 Encres et devrait sortir vers la fin du 1er trimestre 2012. L’histoire de ma rencontre avec cette maison d’édition est originale, une histoire de hasards et coïncidences comme je les aime.
Au départ, j’ai échangé, via Facebook, avec Méli, une jeune femme qui anime un blog littéraire, le Bazar de la Littérature. Elle cherchait à mettre un concours en place sur son site pour fêter le 300ème abonné de la page Facebook de son blog. Je lui ai proposé de mettre en jeu un exemplaire de Mortelle Tutelle, ce qui fut chose faite… Quelques semaines plus tard, Meli, voyant dans mes statuts que je démarchais les maisons d’édition avec mon 2ème roman, m’envoie un message contenant un lien vers une discussion ayant eu lieu sur le forum Livraddict et dont le thème était « Comment séduire un petit éditeur ? ». Le principe de cette discussion était basé sur un échange entre les internautes et une maison d’édition qui n’était autre que, je vous le donne Emile, Les 2 encres ! J’ai mis plusieurs semaines avant de lire le compte-rendu de cette discussion : j’ai découvert alors cette maison d’édition, j’ai fait des recherches sur le net et ai finalement décidé de leur envoyer mon manuscrit. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque Les 2 Encres m’ont contacté téléphoniquement peu de temps après pour me dire que les membres du comité de lecture avait adoré à l’unanimité mon roman et qu’ils souhaitaient me proposer un contrat d’édition ! La suite, vous la connaissez…
Est-ce que tu as mimé la danse de la pluie au moment où tu as appris cette bonne nouvelle ? (Autre variante : la techtonik )
Bizarrement, non, et pour 2 raisons. La première, c’est qu’en Normandie, il pleut tellement que la danse de la pluie est interdite par arrêté préfectoral ! La seconde raison, c’est que j’avais déjà été contacté par des maisons d’édition pour mes romans et que les projets n’avaient finalement pas aboutis… J’attendais donc de voir.
Parle nous de « Nostalgie, quand tu nous tues », ton second roman ?
« Nostalgie, quand tu nous tues… » est un roman policier qui met en scène Hippolyte Delyon et Marius Korda, deux amis se connaissant depuis le lycée. Le premier est un riche rentier qui rêve de devenir écrivain, le second est commandant de police. L’histoire commence par la découverte d’un corps sous le pont Flaubert à Rouen. Marius est chargé de l’enquête et se rend rapidement compte le passé de la victime est lié au sien, mais également à celui de son ami. Il va entrainer ce dernier dans une enquête pleine de suspense, de rebondissement mais aussi d’humour ! Les thèmes évoqués dans ce roman sont la crise de la trentaine, le choc des générations, la nostalgie des années lycées, l’intérêt des sites du type « copains d’avant », etc…
Des révélations à nous faire pour l’année 2012 ? Plutôt optimiste ?
Optimiste, je le suis toujours ! Pas question de changer cela en 2012 ! Des révélations ? Pas particulièrement… Je souhaite continuer d’écrire, des nouvelles mais également un troisième roman commencé en juillet dernier qui devrait faire voyager mes lecteurs vers la Grèce et la Tunisie, notamment. Mais tout cela n’est encore qu’un embryon de roman, il est trop tôt pour en parler.
Ah, bah si, il faut quand même que je révèle aux lecteurs de Drôle de Plume qu’en cherchant bien, ils pourront furtivement reconnaître Alexandra dans un des personnages de « Nostalgie… » ! (oh purée, à quelle sauce je vais être mangée, commentaire de Drôle de Plume)
Et enfin, (parce qu’impossible d’échapper quand même) : aurons-nous l’immense privilège d’admirer tes jolis abdos bronzés un jour ou est-ce une lubie à laquelle nous devons toutes renoncer (même si je négociais personnellement avec ta moitié et qu’elle était d’accord ?)
Je pense qu’il est possible que vous puissiez avoir ce privilège. Mais certaines conditions doivent être réunies : imaginons que je vende beaucoup de livres, ce qui me permettrait de gagner beaucoup d’argent (sic), et donc de prendre un abonnement dans une salle de gym et de faire des UV… si tout se déroule comme prévu, les abdos bronzés devraient pouvoir être exhibés vers 2020…
En tout cas, Rodolphe, je te souhaite le meilleur pour l’avenir. J’espère que tu ne m’oublieras pas, et que j’aurai la joie de te voir, un jour, sur Bordeaux, quand tu seras en dédicace pour la FNAC. Bonne chance, Rodolphe. Sincèrement.