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Histoire de l'homme qui était rentré en Porsche dans le magasin de photocopies
Publié le 26 décembre 2011 par NairaDu 20/12 au 07/01, à L'Atelier 210, 210 chaussée Saint-Pierre à 1040 Bruxelles. Les prix sont de 10 à 18 €.
De: Olivier Coyette
Mise en scène: Olivier Coyette
Avec: Valéry Massion
"Les gens sont bêtes à bouffer du foin. 1er janvier, 6h45. Un homme dont, par charité, nous tairons le nom, se retrouve coincé dans le toit ouvrant d’une Porsche, pliée dans la vitrine d’un honnête magasin de photocopies. Comment en est-il arrivé là? Qu’a-t-il bien pu faire la nuit du réveillon pour mériter ce sort? Vous le découvrirez le long d’un flash-back qui remonte 24h plus tôt dans la vie de ce mâle odieux, égoïste, violent, immoral ; en un mot : attachant.
Que peut-il se passer lorsqu’on place le pire des personnages dans les pires situations ? C’est la question que semble s’être posé Olivier Coyette, dans ce texte écrit un peu follement pour Valéry Massion, un comédien un peu fou lui aussi – il l’admet volontiers."
Si les gens sont bêtes à bouffer du foin, ce n’en est pas moins le cas du protagoniste qui est aussi tendre et agréable que les poils d’un balai de cour d’école pris à rebrousse-poil…
Le concept était intéressant et l’acteur était pour le moins impliqué dans son rôle (pas reposant pour un sou), c’est un fait. D’ailleurs, on frémit à l’idée de ce que ça aurait pu être s’il avait été moins motivé et si ses paroles avaient été aussi intelligibles que ses cris ponctuels (dont nous n’avons, il faut le dire, toujours pas compris le but et la portée exacte). Cependant, trop d’hystérie, de mimiques et de second degré finit par achever à la Kalashnikov le peu d’humour que cette vilaine parodie - de qui ? Du Belge moyen? Du connard belge ? Du connard moyen ? L’auteur seul le sait – nous offrait.
Notre seule et unique question est dès lors : mais que s’est-il passé ? Est-ce que l’auteur faisait un bad trip après avoir fumé le calumet de la paix à la sortie du théâtre de Poche ? Est-ce que l’acteur a oublié qu’il ne fallait pas prendre de la cocaïne avant de monter sur scène ? Nous ne le saurons probablement jamais mais il serait bon de leur rappeler que quand les comiques de répétition et de geste sont trop utilisés, ils en deviennent accablants et indigestes.
Quoi qu’il en soit, il semblerait que le potentiel de la pièce, qui, à l’inverse, n’a pas été trop usité, a rapidement eu droit au même sort que les huitres du Match ! Dommage !
Plus d'infos sur le site de l'Atelier 210