Critiques Séries : Doctor Who. Saison 6. Christmas Special.

Publié le 26 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who // Saison 6. Christmas Special - The Doctor, The Widow and The Wardrobe.


Les épisodes de Noël de Doctor Who c'est quelque chose d'unique en son genre. L'an dernier, Steven Moffat s'était très justement inspiré de Charles Dickens pour son histoire. Cette année il va s'inspiré de C.S Lewis, auteur anglais à succès, à qui l'on connait notamment le fameux Monde de Narnia. Le titre de l'épisode était pas trompeur du tout et nous indiquait déjà que l'on aurait droit à une sorte de remake du premier volet de la saga littéraire de Narnia et je dois avouer que la BBC a mis les moyens. C'est beau et magique, et surtout l'esprit de Noël règne en maitre sur la série. Je pense que c'est une des séries les plus propices à faire des épisodes de Noël. Doctor Who y parvient chaque année avec beaucoup de sagesse, à nous conter des histoires qui sont pour le moins belles et surtout pleines de sens. Pour l'occasion, Doctor Who s'offre la présence de Claire Skinner (vu notamment dans Sleepy Hollow de Tim Burton ou encore dans Le Journal de Bridget Jones mais également beaucoup à la télévision britannique. Elle est moins connue chez nous, voire inconnue mais bon, cela ne gâche pas du tout mon plaisir).
A l'aube de la seconde guerre mondiale, le Docteur s'écrase sur Terre et est sauvé par Madge (la fameuse personne incarné par Claire Skinner). Afin de ne plus lui être redevable, le Docteur va lui faire un cadeau pour Noël et permettre à ses enfants de vivre un Noël merveilleux. L'idée est bonne dès le départ même si c'est toujours amené de façon grotesque. Je dirais que l'introduction de cet épisode est beaucoup plus réussie que celle de l'an dernier. En tout cas, j'ai adoré. On sait pertinemment que l'on plonge ici dans une histoire enfantine avec une grosse référence de la littérature anglaise du genre. On est fan ou pas. J'ai adoré comment Steven Moffat s'est réapproprié l'histoire pour en délivrer ce qui semble être son meilleur. L'armoire magique est remplacée ici par un cadeau géant, et le monde ressemble suffisamment à celui de Narnia mais avec des monstres différents bien entendu. La neige, la beauté de certaines scènes. C'est de la magie et le but de ce genre d'épisode est de nous faire rêver.
Doctor Who a toujours su jouer avec son imagerie afin de donner de la couleur qu'il n'y a pas dans les autres séries. C'est impressionnant mais Doctor Who est une des rares série que je connaisse et qui me fasse autant rêver. Dans cet épisode c'est également le temps de nous faire des Whiping Angels like avec ces statues de bois ressemblant à celles de l'île de Pâques. J'ai trouvé ça fun, et surtout que ça collait très bien avec ce que l'épisode voulais nous raconter. Sans compter toute la partie au début quand on découvre cette magnifique propriété avec toute la magie que le Docteur a ajouté. C'est un farceur, un grand gamin, et Matt Smith, sûrement parce que c'est le plus jeune Docteur que la série est connue arrive à donner un supplément. Il n'en était pas possible avec Tennant à mon avis. Sauter dans tous les sens, et faire le gamin quoi, ce n'était pas dans le gêne de ses prédécesseurs. Il faut dire également que Moffat a pris les reines de la série avec Smith, du coup, ça aide.
Ce qui surprend avec l'épisode c'est qu'il n'est pas trop farfelu. Contrairement ce à quoi Moffat nous livre dans les saisons, là c'est tout simplement très compréhensible. La fin de l'épisode était terrible, et surtout très émouvante. L'esprit de Noël prend le pas sur tout ce qui a pu se passé avant et bien sûr, cette apparition d'Amy Pond et surtout cet adieu (puisque malheureusement elle ne va pas revenir, le chapitre est clos, et même si j'ai de la peine, beaucoup de peine, je ne peux pas encore lui dire au revoir, c'est pas possible). La larme du Docteur m'a ému. Oui, c'est Noël et je suis quelqu'un qui est facilement ému du coup. Bref, au final j'ai adoré cet épisode de Noël de Doctor Who, et de toute façon je crois qu'aucun épisode de Noël de cette série n'a réussi à me décevoir. Bien au contraire. C'est tellement vivant, beau, et charismatique comme série. On ne peut pas se détacher de cette flamme vivante qui brule au fond. C'est une bougie allumée dans la pénombre, une vraie friandise de Noël, cette friandise que l'on tente de s'interdire pour ne pas succomber à une tentation plus grande.
Note : 9/10. En bref, après Dickens l'an dernier, cette année c'est C.S Lewis et son monde de Narnia qui ont inspirés Steven Moffat pour un épisode tout magique et tout beau qui fait rêver et permet à Noël de revivre.