Quand on se prend à parcourir le réseau « social » ravageur qu’est Facebook, on est rapidement convaincu de la pauvreté terrible qui « anime » l’imagination des ados.
Dans un pourcentage très élevé de profils, étrangement pour la plupart féminins, on trouve quantité de photos quasi identiques: toujours les mêmes gestes inspirés du rap, les doigts pointés vers l’objectif et détachés, comme vengeurs d’une société qu’on aime et exècre à la fois, les contre-plongées débiles façon Dracula … mais de chez Disney, les piercings peu avantageux agrippés sur des langues perpétuellement tirées, qui sont tout sauf inspirantes.
Bref, quand nos braves ados se souviendront que ces images sont là pour longtemps, qu’ils le veuillent ou non, ils se mettront peut-être à réfléchir avant de publier n’importe quoi.