Cendrillon : Rossini ou Prokofiev ?

J'aime les spectacles de fin d'année et si c'est à l'Opéra, c'est d'autant mieux. La programmation nous baigne toujours dans l'ambiance de Noël.

Cette année, c'est double chance avec une thématique : Cendrillon, en version ballet de Rudolf Noureiev sur une musique de Prokofiev jusqu'au 31 décembre à Bastille, ou bien La Cenerentola de Rossini à Garnier (dont la dernière réprésentation a eu lieu le 17 décembre).

Je connaissais déjà la première oeuvre pour l'avoir déjà vu en mai 2007 et vous en avoir fait visiter les coulisses. J'apprécie toujours autant ce ballet qui nous transporte Cendrillon à Hollywood, l'y fait croiser King Kong, Groucho Marx et les 12 coups de Minuit, dans une distribution nouvelle.

Même plaisir pour l'Opéra La Cenerentola de Rossini avec une Cendrillon magnifique, Karine Deshayes qui nous amuse et s'amuse entre ses deux soeurs et son père acariâtre. C'est léger, drôle, on y rit même dans une mise en scène de Jean Pierre Ponnelle qui bien que datant de 1981 n'a pas pris une ride.

Une bonne raison pour m'immiscer dans les coulisses et croiser ces trois chanteuses dont une Cendrillon qui reste espiègle et les deux soeurs rigolotes malgré elles.

Vous l'avez compris, pour ma part j'ai choisi les deux.