Ces derniers jours, les JT ont présenté divers publi-reportages avec micro-trottoirs pour mettre en lumière les questions existentielles des acheteurs de cadeaux ou l'importance de cette période de fin d'année pour le chiffre d'affaires des enseignes commerciales.
Jamais, nos rouletabille des temps post-modernes n'ont pointé leurs micros au "petit" personnel ou à leurs représentants.
Et pourtant, comme le relate un article de l'Est républicain, outre l'injustice sociale de travailler ces jours-là, l'intérêt économique du travail dominical reste à démontrer :
''« très sincèrement aucun intérêt commercial à ouvrir un dimanche. Ça ne fait que disperser la consommation, sans l’augmenter. En revanche, ça complique singulièrement les plannings et durcit un peu plus les conditions de travail. »''
Et d'ajouter :
« En ce moment, on n’embauche plus(..). Les temps partiels, insuffisants pour survivre, sont privilégiés à l’embauche. On les pousse à travailler quasi tous les jours fériés, le dimanche de plus en plus, et même la nuit, nouvelle tendance du moment, pour faire le réassort. (...) Et puis n’oublions pas que dans la foulée de cette période épuisante, ensuite elles s’enquillent les soldes !»
Des arguments qui ne troublent pas les certitudes néo-libérales du spécialiste de la littérature de prêt-à-porter, et néanmoins, ministre du commerce...