Hell on Wheels // Saison 1. Episode 7. Revelations.
Après deux gros épisodes de battement, la série tente de retrouver quelques couleurs avec efficacité. Hell on Wheels a vraiment pris son temps pour nous présenter les personnages et la série en
elle même et c'est bien, mais d'un autre côté l'action a été totalement sacrifiée. La plupart du temps ce n'est que de la contemplation narrative, avec des personnages qui parlent et nous
expliquent leur vision des choses, de la vie à cette époque et de leur passé. Notamment Cullen, le héros. Dans cet épisode il est enfin de retour, grâce à une histoire avec Elam. Les moments avec
lui n'étaient pas forcément très touchants malgré la teneur de son histoire mais cela avait le mérite d'être tout de même un peu plus intéressant que prévu. Le duo Elam et Cullen était fort,
malgré la grande faiblesse de certaines scènes comme celle de la nuit avec les longues révélations de Cullen. Il y a des trucs qui fonctionnent très bien dans Hell on Wheels, et d'autre pas
vraiment. C'est sûrement son grand soucis : arriver à nous captiver du début à la fin.
J'ai d'ailleurs un autre problème avec la série, c'est cette construction de train, on ne voit pas vraiment le tout avancer et pourtant, Durant arrive à nous intéressé à ce qu'il nous raconte. Ce
qui n'a déçu c'est que Lily et Durant sont très vite devant cul et chemise. Alors qu'au début de la saison on se souvient que ce n'était pas réellement le but premier. Sans compter qu'une femme
comme elle, qui ait autant de pouvoir sur un homme, c'est presque impensable dans un western. Du coup… Mais les clichés du western sont toujours là, et c'est là que je pense que l'imagination de
Hell on Wheels manque. Quand on a déjà vu des épisodes de Deadwood, et que l'on a vu des films sur le sujet, on ne voit pas en cette série quelque chose de très innovant. Sans compter que les
personnages, bien que pour la plupart suffisamment bien construit (il faut dire qu'ils ont eu le temps de le faire), je pense qu'il manque un petit je ne sais trop quoi qui fait que. Car voilà,
c'est ça, une série de ce genre se doit d'être plus qu'une série à visage poli, beau et soigné. Il faut aussi que l'histoire soit bonne et qu'elle nous tienne du début à la fin.
Note : 6/10. En bref, Hell on Wheels retrouve petit à petit quelques couleurs, ce qui est bien appréciable.