« Salaires contre emploi », c’est le nom donnés aux accords que le patronat veut voir se développer et que Nicolas Sarkozy veut promouvoir.
Le principe est simple : « acceptez de voir votre salaire baissé pendant une certaine période, et si vous avez de la chance vous ne serez pas licencié » [lire ici ].
Au passage, la chance n’est pas toujours au rendez-vous, comme cela s’est vu pour les contis qui ont accepté de baisser leur salaire avant de voir leur entreprise purement et simplement déménager un an plus tard.
Le modèle est encore une fois le modèle allemand, qui ont depuis 5 ans accepté des baisses de salaires de l’ordre de 15 à 20%. Le résultat on le connait : l’allemagne est comme la France menancée de voir son triple AAA dégradé, et son économie est prête de s’écrouler, emportée avec la récession du reste de la zone euro, ses principaux clients.
Il faut noter que cette pratique existe au sein des scop (société coopératives de production), des entreprises dont les salariés sont les associés majoritaires. Mais dans ce cas, les salariés sont sûrs, en cas de reprise, de profiter aussi des bénéfices quand les choses vont mieux. Dans le projet du MEDEF associé à Sarkozy, il ne s’agit par contre que de faire payer les salariés pour les dettes et jamais recevoir de bénéfices ….
L’offensive est maintenant lancée tous azimuts : d’une manière collective : culpabiliser les citoyens sur des déficits qui seraient le résultat de de trop fortes garanties sociales : assurance maladie, retraite, chômage, et sur un plan individuel : terroriser les salariés avec de la menace sur leur emploi, pour les forcer à accepter n’importe quoi.
Le but ? La baisse des coûts du travail dans les pays de la zone euro et une hausse des profits des grandes entreprises internationales.
Jusqu’à présent, c’est le tiercé gagnant pour l’oligarchie économico-politique, les citoyens subissent sans réagir, assommés ou indignés.
Publié sur LaDette2012.fr
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble