Dernière ligne droite...

Par Misst

Voilà, nous y sommes ; c'est la dernière ligne droite avant l'arrivée, c'est-à-dire, avant le fameux passage du Père Noël et tout ce qui suit : l'arrivée à la course des mômes (accompagnés des cris, parce que c'est beaucoup mieux), leurs hurlements à la vue des paquets entassés avec amour par les parents autour du sapin de Noël (qui commence à dépérir), la bataille des emballages suivie par la guerre aux cartons ; et pour clôturer le tout, il faudra passer par l'inévitable " mise en marche des cadeaux " et là, autant avoir assuré au risque de passer pour un parent totalement " boloss ". Il faut donc avoir pensé à acheter des piles de toutes tailles et en quantité suffisante, des feuilles blanches en quantité suffisante également ; en bref, il faut avoir tout le nécessaire pour que nos chères têtes blondes puissent enfin profiter de leurs cadeaux et nous, parents, puissions souffler un peu.

Et chaque année, c'est le même cirque ; chaque année, c'est la course au cadeau rêvé que l'on déniche soit en boutiques (prises d'assaut) soit sur le net (pris d'assaut aussi) ; c'est le casse-tête au moment des invitations pour le repas du réveillon de Noël ; c'est le mal de crâne assuré au moment d'établir le menu car il faut penser à tout le monde : tata Huguette qui n'aime pas les marrons, tonton Jules qui ne jure que par les huîtres de telle provenance, l'oncle Georges qui ne digère pas la glace, mémé Josette qui s'endort au plat principal et j'en passe.
Chaque année, on se jure de ne plus jamais se laisser avoir, de s'y prendre à l'avance, d'avoir une liste de courses (cadeaux, vins) au point, bref, d'être un parfait chef d'orchestre pour diriger cet évènement familial.
Pour ma part, et exceptionnellement cette année, je suis prête pour partager ce repas de Noël en famille uniquement, juste les enfants, Christophe et moi. Ce sera un repas de Noël comme je les rêvais lorsque j'étais petite. Nous serons ensemble, réunis autour d'une table que nous avons voulu festive. Même si les temps sont parfois difficiles, que nous passons notre temps à courir, c'est une parenthèse dans le tourbillon de la vie qui nous entraîne, tous les cinq. Et nous aurons ensuite une semaine pour nous remettre et de nouveau attaquer pour le réveillon du nouvel an !