Notre espérance

Publié le 24 décembre 2011 par Jplegrand

La bêtise institutionnelle et le pouvoir de classe nous gouvernent, osons nous gouverner nous-mêmes !

On parle beaucoup dans la presse des luttes entre des personnalités qui se bousculent pour être candidates aux futures élections présidentielles et  législatives. La démonstration est faite que ces gens aux égos surdimensionnés sont prêts à bien des combinaisons et compromissions  pour arriver à leurs fins : être sur l’affiche, être le premier, avoir son nom écrit en gros sur les murs de nos villes et surtout avoir l’énorme prétention de changer la vie des gens par leur engagement politique dans une bouillabaisse politicienne tellement de fois servie qu’elle en devient indigeste, voire écoeurante. Le pire c'est que pour certains d'entre eux leurs décisions nous conduisent droit dans le mur. Le pire c'est qu'obnubilés par la défense d'un système moribond, ils décident là des guerres, ici de vendre le pays et nos vies aux puissances financières, et avec l'objectif éhonté que nous leur apportions notre absolution et notre soutien !

 Au moment où le pays, l’Europe et le monde sont au carrefour de l’Histoire, au moment où l’on pressent l’un des plus grands bouleversements civilisationnels de tous les temps, des individus se prennent pour les vedettes du show-bizz  politicien en infligeant un spectacle lamentable à des électeurs fatigués par leurs vaines gesticulations, à des millions de gens qui sont à la peine pour vivre, voire pour survivre.

C’est vraiment pitoyable que ces marionnettes  du système en viennent à oublier que le peu de pouvoir dont ils disposent ils le détiennent parce que d’autres l’ont bien voulu et paradoxalement parce que des millions de gens se sont abstenus de voter pour eux qu'ils se disent de droite, de gauche ou d'ailleurs. Dans la situation que nous vivons, les pantins burlesques de la politique, qui ne nous font plus du tout rire, devraient avoir un peu d’humilité. Mais ils sont sourds, ils restent sourds, c’est ainsi qu’arrivent les tragédies, l’appétit du pouvoir mène souvent à la bêtise, et à être trop centré sur soi-même on en oublie les autres.

Avec le temps on pourrait penser que la sagesse puisse quelque peu les éclairer, mais il y a belle lurette qu’ils l’ont tuée, la sagesse, la laissant telle une vierge salie, humiliée, violée, sur le bord du chemin. La sagesse repose dans le grand jardin de la démocratie tant piétiné par ces rustres assoiffés de pouvoir, toujours prêts à se lancer dans des tactiques de boutiquiers pour leurs pauvres aventures politicardes, leur dérisoire pouvoir de puissants avachis dans leurs certitudes. Car ils sont responsables, faire porter au système le chapeau est une facilité de raisonnement qui évite de rappeler que ce sont les hommes qui font l'histoire et que chacun de nous a une responsabilité à assumer. Après tout lorsque les lumières du savoir en viennent à éclairer les consciences, il est grave, très grave de s'en détourner et de dire ensuite qu'on ne savait pas.

La sagesse ressuscitera quand le peuple remettra les pendules à l’heure, et que les forces de la création reprendront l’offensive humble et juste des valeurs universelles. Quand l’excellence retrouvera la source de sa raison : celle de l’amour de l’humain, du respect des humbles, de l’exigence du bonheur.

En cette veille de Noël, en ce jour d'espérance pour les Chrétiens mais au delà pour tous les hommes de bonne volonté de cette planète, qu'ils croient au ciel ou qu'ils n'y croient pas, osons espérer que ce jour soit proche. Osons  agir pour qu’il advienne et triomphe.