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LES TRIBULATIONS D'UNE CAISSIERE, film de Pierre RAMBALDI

Par Geybuss

LES TRIBULATIONS D'UNE CAISSIERE, film de Pierre RAMBALDI

Synopsis : La vie n’est pas rose tous les jours pour Solweig, caissière dans un supermarché. Mais elle garde le sourire, malgré les remarques souvent déplaisantes des clients et un chef teigneux. Peut-être grâce au blog qu’elle tient en secret, où elle s’épanche avec humour sur son quotidien difficile…
Un soir, sous la neige, son destin croise celui de Charles. Le jeune homme tombe aussitôt amoureux d’elle, sans se douter qu’ils ne sont pas du même monde.
Mais si un simple blog peut changer le sort de milliers de caissières, n’est-il pas permis de croire aux contes de fées ?

Avec Déborah François, Elsa Zylberstein, Firmine Richard

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Mon humble avis : Je suis passablement déçue. Je ne m'attendais pas à une telle adaptation du livre jubilatoire d'Anna Sam. Certes, qui dit adaptation ne dit pas copie. Il eut peut-être été difficile de toute façon de faire un film avec "juste" des anecdotes autour de caisses d'hyper marché et sur les observations fines et réalistes d'une caissière. Mais de là à aboutir à un résultat aussi consensuel, cela est presque navrant. Je ne repproche pas le fait que le réalisateur ait brodé une vie personnelle à notre caissière. Mais le problème est que cette vie personnelle devient plus importante que le sujet lui même : le rapport entre clients et hôtesses de caisses "invisibles" qui voient passer devant elles chaque jour tous les pannels de la population française, avec leurs bons et leurs mauvais côtés.  Oui le sujet devient secondaire, au point que l'on y reconnait à peine le livre d'origine, dont la lecture m'avait fait rire de toutes les couleurs (jaunes aussi, bien sûr), mais rire. Dans le film, on rit bien a deux ou trois répliques, on se révolte des conditions de travail des hôtesses de caisses mais bon... Bref, le film ne sait pas choisir entre comédie et drame social...

J'ai lu sur Allociné que le réalisateur ne voulait froisser personne.... c'est peut-être la meilleur façon pour laisser tout le monde de glace. On va au cinéma pour être remuée, ressentir des émotions ou rire, même si c'est rire à nos dépants, et pas pour que l'on nous arrange la réalité qui est le sujet principal du film. Le pompom vient avec la romance ajoutée dans le film, une romance cliché à souhait à laquelle on ne croit pas du tout. C'est mettre de la mièvrerie là où il n'y en avait pas. Un prince charmant et un conte de fée en plein Leclerc... Non, pour moi, le conte de fée existe, mais il est dans ce que vit la vrai Anna Sam depuis le succès de son livre. De caissière aux tapis rouges des avant premières, ça c'est un conte de fée mérité et nul besoin de prince charmant pour cela. Les contes de fée qui nous font vibrer maintenant, parce qu'ils existent, sont les réussites inattendues et qui semblent sans limite, de Madame Toulemonde.

Il y avait vraiment matière à faire une excellente comédie (format magique pour faire passer un message !) et nous sommes loin du compte.

Heureusement, il y a les actrices qui relèvent le tout et nous donnent du plaisir. Car on s'attache sacrément à ces 4 femmes, toutes différentes et qui font le même métier.  Et personnellement, je respire le soleil des antilles dès que j'entends l'accent de Firmine Richard dans des rôles toujours fort en caractère. Ca j'ai aimé.


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