Tailgate dans l’air du temps cette semaine puisque je distribue les cadeaux de Noël, mais avant on regarde qui est le roi dans la montagne dans la NFC et on jette un coup d’œil au temps qu’il fera.
Saints ou Packers : Pile ou face!
C’est fou ce qu’une défaite peut faire. Non seulement ne se demande-t-on plus si les Packers forment la meilleure formation de l’histoire, voilà qu’on s’inquiète qu’ils ne sont peut être même pas au sommet de leur conférence. Il faut dire que poser la question, c’est plus rendre hommage au jeu des Saints dernièrement que de questionner celui des têtes fromagées. Donc qui est le meilleur?
Globalement, ces 2 équipes sont construites de la même façon. Offensive axée sur la passe grâce à des quarts dominants qui ont l’embarras du choix lorsque vient le temps de lancer le ballon, jumelés à une défensive sous la moyenne qui sont bonnes pour jouer avec l’avance et causer des revirements. Lorsque qu’on entre dans le détail, on se rend vite compte que les similitudes se poursuivent.
Drew Brees ou Aaron Rodgers? Si vous exigez absolument une réponse, je vais probablement prendre le QB des verts, mais entre vous et moi, c’est du pareil au même. On parle possiblement des 2 meilleurs QB du football (oui, oui, devant Tom Brady ce qui n’est pas un déshonneur pour le beau Tom) et, logiquement, on ne peut pas vraiment donner l’avantage à une équipe ici. Les deux QB ont une multitude de cibles vers qui lancer le ballon. Je donnerais l’avantage au Pack, car je place Jordy Nelson et Greg Jennings devant Marques Colston, mais la blessure du # 85 fromagé vient équilibrer les choses là aussi. Aucune des deux équipes n’est dominante au sol, mais il faut donner l’avantage à N’Awlins ici, dont le comité de porteurs de ballons lui permet d’ouvrir complètement le livre de jeux. Et puis, Darren Sproles n’a pas son égal au Wisconsin.
Défensivement, l’unité de la baie verte s’est classée deuxième l’an dernier dans la NFL et constitue une déception cette année à mes yeux. Seule l’excellence de l’unité offensive a évité qu’elle ne soit exposée davantage et nous l’avons vue incapable de redonner le ballon à l’offensive lorsque c’était nécessaire en fin de match contre les Chiefs dimanche dernier. Par contre, le groupe compte trop de bons éléments (Clay Matthews anyone?) pour être écartée du revers de la main. Du côté du Bayou, tout repose sur les revirements. Ils en créaient à profusion l’année du Super Bowl, tandis qu’on se souvient tous de leur prestation pathétique lors du match éliminatoire à Seattle l’an dernier. Leurs statistiques sont meilleures que celles du Pack, mais j’ai plus confiance en l’unité du Green Bay pour hausser la cadence le moment venu. Point à ne pas négliger si ces 2 équipes axées sur la passe devaient s’affronter : le Pack domine le football avec 27 interceptions. La Nouvelle-Orléans n’en revendique que 8.
Chez les entraîneurs, encore une fois, bien malin celui qui peut trancher entre deux meneurs au sommet de leur art. Sean Payton est plus agressif et ses paris semblent toujours fonctionner, ce qui lui confère mon vote, mais Mike McCarthy n’a vraiment pas à rougir face à son homologue des Saints.
Là où je donne un avantage aux Saints, c’est au niveau des impondérables. Ils ont le momentum présentement, mais je n’accorde pas trop d’importance à ça. Après tout, une défaite ce lundi contre les très capables Falcons ramènerait les douteurs sur le dos des Saints. Par contre, les nombreuses blessures à la ligne offensive fromagée handicapent considérablement les Eskimos et pourrait constituer le talon d’Achille qui coulera Green Bay dans sa quête d’un 2e Super Bowl consécutif. Finalement, s’il est vrai que le Pack aura probablement l’avantage du terrain pour la durée des éliminatoires, l’avantage réel que ça leur procurera est relatif. C’est que les Packers ne sont pas bâtis pour dominer dans des conditions hivernales. Les Saints non plus, mais si les 49ers avec leur jeu au sol punitif et leur rideau de fer défensif devaient visiter la toundra gelée du Lambeau Field dans la tempête en janvier, l’avantage du terrain se transformerait rapidement en désavantage pour le Pack.
Bref, je donne un léger avantage aux Saints présentement dans la NFC, mais le vrai message véhiculé par ces quelques paragraphes est de démontrer à quel point ces équipes sont égales et comment un affrontement entre elles en séries serait du bonbon.
Rapport météo
C’est le week end de Noël, donc les cheerleaders porteront assurément le bonnet de circonstance. Maintenant, porteront-elles le costume court ou le costume long? C’est pour répondre à cette cruciale interrogation que le tailgate vous présente un rapport météo pour les matchs d’aujourd’hui. Ce week end, la NFL a misé à fond sur les joies de l’hiver, programmant plusieurs parties dans le nord et ne planifiant que 2 rencontres dans des dômes. Voyons voir si Mère Nature va collaborer. Comme d’habitude, mes données proviennent du site weather.com
Ceux qui souhaitaient compliquer la vie des belligérants avec des conditions hivernales seront déçus, car Dame Nature sera très clémente en cette veille de Noël. A Buffalo, pour la visite de Tebow et ses Broncos, la neige devrait cesser en matinée sans laisser d’accumulation appréciable. Rendu à l’heure du match, le soleil gagnera peu à peu du terrain et la température oscillera autour du point de congélation, rien d’exceptionnel pour cette période de l’année. Dans la Grosse Pomme, la température sera parfaite pour aller patiner avec votre douce moitié au pied du gigantesque sapin de Noël du Rockefeller Center, mais sur le gridiron, la bataille de Manhattan se fera à la régulière sous un ciel bleu et une température de 3 degrés. Un peu plus au nord, les gens de Boston auront droit à des conditions semblables pour l’affrontement entre les Patriots et les Dolphins. Si le MidWest américain peut être excessivement froid à ce temps-ci de l’année, les partisans de Cincinnati (vs Arizona) et de Kansas City (vs Oakland) n’auront pas à sortir les manteaux chauds ce samedi. Les deux villes bénéficieront d’un ciel ensoleillé et d’un mercure d’environ 5 degrés celcius.
Seule la côte ouest pourrait déroger à la norme, alors que de la pluie est attendue à Seattle pour la visite des 49ers. Cependant, le gros des précipitations auront lieu en matinée et la prévision horaire pour le début de la partie parle d’averses dispersées et d’un dégagement par la suite. La partie pourrait même se terminer sous le soleil. Il pleuvra assurément à Dallas pour le Eagles-Cowboys, mais à moins que le toit rétractable de Jerry World éprouve les mêmes ennuis que le toit d’un stade qu’on connaît trop bien, ça ne devrait pas poser de problèmes à ce duel d’importance capitale de la NFC Est.
Finalement, le soir de Noël sera plutôt frisquet (- 5 degrés Celsius), mais dégagé à Green Bay, donc les amateurs de football dans les éléments devront se rabattre sur la dernière semaine de la saison régulière pour voir la météo perturber le déroulement des parties.
Vœux de Noël
Le réveillon est ce soir. Donc, il n’est pas encore trop tard pour aller acheter vos cadeaux, mais disons que ça commence à presser! En attendant, voici quelques présents que je souhaite offrir à diverses personnalités de la NFL et d’ailleurs :
À Drew Brees : Battre le record de Dan Marino pour le plus de verges par la passe en une saison
Aux gens de Cleveland : De ravoir une équipe de la NFL un jour…
À Caleb Hanie et Curtis Painter : D’avoir été attentifs dans leurs cours à l’université, car avec la saison qu’ils viennent de connaître dans la NFL, ils vont avoir besoin de leurs diplômes dans le futur!
À Aaron Rodgers : De retrouver une O-Line digne de la NFL
À Ndamukong Suh : Un calment avant chaque match
Aux gens de Montréal : Un beau cône orange, un casque pour se promener sous vos viaducs et des swims-aids si vous devez traverser vos ponts
Aux gens de Québec : Le retour de vos Nordiques. Attention toutefois : les vrais Nordiques, ceux qui perdent 60 matchs par année. Oh, et vous reprenez Michel Bergeron avec vous!
À Bill Belichick : Une grosse diarrhée et une bronchite par-dessus ça. Ben quoi? Je veux bien l’esprit de Noël pis toutte, mais je l’haïs quand même!
À Tim Tebow : Une belle grosse messe noire pour vendre son âme au Diable en échange d’un talent de passeur!
À Andy Dalton et AJ Green : Un vaccin pour les immuniser contre la « Bengalization », ce mal qui a transformé tant de joueurs prometteurs à Cincinnati en flops monumentaux.
À James Harrisson : Une greffe du cerveau
À Jim Caldwell, Norv Turner et Raheem Morris : Que leur bureau de chômage local traite rapidement leur demande afin qu’ils aient droit à leurs prestations à temps pour payer les cartes de crédit loadées du temps des fêtes!
À Jean Charest : Un aller simple sur le bateau de Tony Accurso
À Pauline Marois : Un bon massage, surtout dans le dos. Après tout, à force d’avoir tous ces couteaux de plantés là, ça finit par être souffrant!
À Stephen Harper : Un calendrier de photos de la Reine en petite tenue. Bizarrement, il paraît que ça l’excite
Aux Raiders d’Oakland : Je vais être fin avec eux autres. Une couple de bons joueurs défensifs pour solidifier une équipe excitante à voir évoluer que j’aimerais bien voir revenir vers le sommet
Aux Bills de Buffalo : De retrouver la cassette de leurs matchs de septembre et d’appliquer cette recette toute l’année en 2012
À Mike Shanahan : Pour son propre bien, une bonne retraite et ce, le plus rapidement possible
À tous les lecteurs de 6VB : Un très joyeux Noël à vous tous, juste assez de boisson pour apprécier votre réveillon et un très grand merci de nous lire.