Hell on Wheels // Saison 1. Episode 6. Pride, Pomp, and Circumstance.
Après le plutôt mauvais épisode précédent, j'étais en droit de me poser des questions sur la possibilité pour Hell on Wheels de tenir sur ses dix épisodes et ce nouvel épisode ne manque pas de me
laisser une fois de plus dubitatif. Il y a un travail certain sur cette série, mais il manque l'étincelle qui fait la force des westerns. Ce nouvel épisode avait aussi un gros problème : Cullen
est une fois de plus mis en arrière plan. Alors qu'il s'agit tout de même du héros et qu'il doit préparer sa vengeance, tout est si flou. Je me demande même pourquoi Anson Mount est dans les
parages, il ne parle presque pas, on se sert de sa tête comme d'une exposition. Il faut dire que les fictions d'AMC ces dernières années ont vraiment tenté de lécher au possible leurs séries et
du coup, cela donne des plans parfois long et ennuyeux. Mais bon, cet épisode arrive a être sympathique malgré le côté un peu lancinant de la série. Car le charme, petit à petit s'évapore et ça
me fait mal. Car j'ai envie d'adorer Hell on Wheels, moi qui aime beaucoup les westerns.
Dans cet épisode on va suivre les Cheyenne qui sont là pour faire la paix. Une idée intéressante sur le papier mais qui va se cantonner à nous faire du bla-bla pas vraiment passionnant. Même si
se pose une question intéressante (et c'est bien le seul truc que j'ai retenu de toute leur négociation) : comment le gouvernement américaine a eu possession des terres des Cheyennes alors qu'ils
ne les ont pas achetées ni rien, juste prise comme ça, ou plutôt volées aux cheyennes. La série pose donc une question intéressante de la culture du pays, c'est bien le seul truc aussi
intéressant de ce point de vue que j'ai vu dans la série. Mais sur la dernière partie de l'épisode les cheyennes deviennent des personnages très intéressants et d'autant plus passionnants qu'ils
nous livrent des scènes culturelles suffisamment forte (comme la cohésion de groupe par exemple). Hell on Wheels n'explore pas suffisamment ses personnages secondaires, et les cheyennes en
faisait parti. On peut désormais dire qu'ils ont réussi à insuffler un nouvel intérêt à la série.
Note : 5/10. En bref, Hell on Wheels manque réellement de saveur et pourtant c'est pas foncièrement mauvais. Il manque juste l'éternelle étincelle d'un bon western.