Le cancer de l'ovaire est le huitième cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes et la septième cause de décès par cancer chez les femmes. Chaque année, dans le monde, 220.000 femmes sont diagnostiquées avec ce cancer et 140.000 femmes en meurent.
C'est le cinquième type de tumeurs pour lesquels Avastin a été homologué en Europe, ce qui en fait l'un des médicaments biologiques le plus indiqué dans les cancers. Avastin a démontré dans deux études de phase III que les femmes avec cancer de l'ovaire avancés récemment diagnostiquées ayant reçu Avastin plus chimiothérapie puis Avastin seul, ont une durée de survie augmentée sans progression. Alors que le cancer ovarien est associé à des concentrations élevées de facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF), une protéine associée à la croissance tumorale et à la dissémination des tumeurs, Avastin inhibe VEGF et permet ainsi de freiner l'aggravation de la maladie.
Une nouvelle option thérapeutique pour les patientes : Le traitement actuel consiste en la chirurgie pour extraire autant de tumeur que possible, puis la chimiothérapie mais diagnostiquées à un stade avancé, les patientes avaient besoin d'un traitement complémentaire.
Aujourd'hui, l'Avastin est homologué en Europe pour le traitement des stades avancés du cancer du sein, cancer colorectal, cancer non à petites cellules du poumon et le cancer du rein, et est également disponible aux Etats-Unis pour le traitement du cancer colorectal, du cancer non à petites cellules du poumon et du cancer du rein. En outre, Avastin est homologué aux États-Unis et plus de 30 autres pays pour le traitement des patients atteints de glioblastome. En revanche, Avastin vient de perdre son AMM pour le cancer du sein aux Etats-Unis, la FDA estimant que le médicament ne s'avère « pas suffisamment sûr et efficace pour le traitement des patientes atteintes du cancer du sein ».
Source : Roche (Visuels à titre strictement informatif et non commercial)