Kinatay

genre: inclassable (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h45

l'histoire: Peping, un jeune étudiant, est recruté par un ancien camarade de classe, Abyong, pour travailler en tant qu'homme à tout faire au service d'un gang de Manille. Cette activité lui permet de gagner facilement de l'argent. Mais bientôt, Abyong propose au jeune homme de s'engager dans une mission spéciale bien rémunérée.

la critique d'Alice In Oliver:

Attention, film choc ! J'ai nommé Kinatay, réalisé par Brillante Mendoza en 2009. Attention, SPOILERS ! L'histoire se concentre sur le personnage de Peping, un étudiant en criminologie, qui peine à arrondir ses fins de mois.
Mais un jour, il retrouve Abyong, un ancien ami et camarade de classe. Ce dernier lui propose alors de gagner de l'argent facilement, en travaillant pour un gang local.
Dans un premier temps, cela commence par des petits boulots. Mais très vite, Abyong lui demande de participer à un kidnapping, celui d'une prostituée.
Peping hésite puis accepte, l'argent étant très difficile à trouver par ces temps difficiles et il faut bien venir en aide à sa famille.
Avec l'aide de quelques truands, Peping enlève la prostituée en question puis la séquestre.

A partir de là, le film se transforme presque en snuff movie hardcore, d'autant plus que Kinatay est réalisé tel un documentaire sur les dernières heures d'une prostituée. Le long-métrage de Brillante Mendoza devient très dur et à la limite de l'extrême puisque la jeune femme est violée puis torturée avant d'être massacrée par ses bourreaux.
D'ailleurs, le film est justement interdit aux moins de 16 ans et on conseillera aux âmes sensibles de s'abstenir.
Peping assistera largement à ce dérapage meurtrier dans les règles, en restant humblement à l'écart. Kinatay relate avant tout l'histoire d'un homme lâche, d'autant plus que ce dernier connaît la prostituée.
Après, malgré une mise en scène sérieuse, on se demande où Brillante Mendoza veut en venir et ce que le réalisateur cherche à démontrer ou à dénoncer avec ce film inclassable.
Personnellement, je n'ai pas accroché.
Mais nul doute que Kinatay divisera les cinéphiles.

Note: 09/20