Les durs à cuire de BRAQUO sont de retour. Plus d’Olivier Marchal, trop occupé par ses longs métrages, et place à Abdel Raouf Dafri (Mesrine, Un Prophète.. et La Commune pour Canal+, déjà) pour 8 épisodes où notre bande de mercenaires policiers doit faire avec de nouveaux truands et les conséquences de leurs actes.
La première saison, survitaminée, se terminait sur un cliffangher du diable : Caplan et ses comparses, déterminés à faire disparaitre une racaille, se retrouvaient piéger par la police des polices. C’était fini. La deuxième année s’ouvre donc sur leur arrestation, suite immédiate des évènements précédents. Devant faire face à leurs péchés, Caplan se retrouve en zonzon en prenant le blame principal, et ses camarades sont dégradés. Ou virés. Sauf que.. Sauf que des paramilitaires décident de faire un gros casse, et emmène les flics et les diplomates dans un grand capharnaüm dont la seule réponse ne pourrait être que… Caplan. Jackpot donc, ce dernier négocie sa future liberté et la réhabilitation de son groupe contre l’infiltration de ce groupe d’anciens soldats devenus renégats, coincé entre intérêts financiers, militaires et désir de revanche. Un cocktail explosif.
On l’aura compris, cette deuxième saison cherche à rattraper les dernières idées de la première saison. Comment remettre Caplan et ses sbires en selle? Pas évident… Les quatre premiers épisodes sont consacrés à l’infiltration de la bande (commandée par le formidable François Levantal), les quatre derniers à la résolution de l’affaire. Plutôt déséquilibré, mais pas inefficace. BRAQUO manoeuvre toujours autant dans l’explosif et le vicieux. Un monde où Caplan peut vivre, et survivre. Cette saison 2 reste bien moins viscérale que la première, plus propre sur les bords, tout en retrouvant la majorité des protagonistes. Continuité, mais différents créateurs, BRAQUO trouve le moyen de faire revenir ses personnages principaux à leur poste d’origine. Là encore non sans conséquence, mais on ouvre la porte directement à une troisième saison qui pourrait être finale. Du moins le grand méchant est d’ores et déjà en place.