Chaque année j'entends - enfin... je lis serait plus correct car en bonne geekette, j'ai plus d'amis sur Facebook qu'en réalité et en tant qu'ennemie du froid, je suis plus adepte d'une bonne discussion autour d'une tasse de thé - chacun chez soi - que d'un rendez-vous bruyant dans un bar qui s'il n'est plus enfumé est indéniablement la cible toute désignée des pernicieux courants d'air... – que disais-je ? Ah, oui ! Je lis, donc, et j’entends de nombreuses personnes qui aspirent, souhaitent, réclament voire exigent un Noël Blanc…
Pour ceux qui viennent de Mars ou de Vénus, ou encore ceux qui viennent de sortir de leur caverne (veuillez passer par la douche, le coiffeur et l’esthéticienne au préalable, merci !), je vous explique en quelques mots : Un Noël blanc c’est tout simplement un Noël enneigé. Il peut pleuvoir le 23 décembre, il peut faire 50 degrés le 26 mais du 24 au 25, ces drôles de (su…) gus veulent que leur plat pays (ou moins plat, j’ai entendu des rumeurs pour le moins étranges qui insinuaient que nous n’étions pas tous Belges…) soit couvert d’une belle pellicule d’hydrométéores solides… Les autres (dont ma chère petite personne) restent dubitatifs quant à ce désir pour le moins refroidissant mais surtout face aux arguments que nos drôles de zèbres nous servent sur un plateau d’argent en réponse à nos « Pourquoi ? » désabusés et affligés : « Ben… C’est beau ! ». Et là, c’est vrai, ça vous en bouche un coin.
Comme je vous comprends, tristes bougres qui, non contents de ne pas aimer le froid, n’avez pas forcément d’affinités avec le petit Jésus (c’est qu’il est people mais pas trop quand même) et ne savez pas quoi répondre à un tel manque de pertinence !
Et pour cela (et par pur altruisme, entendez-vous bien ?), je vais vous donner quelques pistes « argumentaires » pour contrecarrer ces doux fous que nous côtoyons.
- Premièrement, la neige ça fond en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et ça devient rapidement de la boue (et, à ma connaissance, à part les cochons, les adeptes de la pélothérapie et les catcheuses, personne n’a envie de voir son pays couvert de boue).
- Deuxièmement, qui dit neige dit température en baisse et il ne faut pas sous-estimer la perversité du petit vent froid ! Avoir la grippe pour le nouvel an, c’est tout sauf terrible (et ne croyez pas que Loulou va rester à votre chevet par solidarité, non. Il ira guindailler avec ses potes comme tout le monde !)
- Troisièmement, les routes enneigées, c’est pas super pratique pour voyager et se rendre sans sa famille. Vous savez les vols annulés, les routes encombrées, les bus interdits de passage, tout ça. Et même si votre famille habite la maison d’à côté, la neige empêche aussi les êtres humains de se mouvoir, si, si ! Bon d’accord, il en faut déjà un bon paquet mais même !
- Quatrièmement, les bonhommes de neige et batailles de boules de neige, vous savez, c’est très surfait. L’imaginaire collectif essaie encore vaguement de nous faire croire que c’est fun mais, en réalité, après 10 minutes dehors, on a les mains et les pieds qui s’ankylosent à cause du froid et, du coup, on devient rapidement tant des quiches en construction de bonhommes de neige qu’en lançage de boules. Ce n’est pas pour rien qu’on ne fait jamais le nez et les bras en neige, vous savez…
- Et, enfin, cinquièmement, tout simplement parce que la neige… (Attention, révélation incoming…) ça mouille et c’est froid, bordel de…! Donc, par principe, ça craint ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas vous apprendre, hein ?
Bon allez, sur ce, je retourne à mes moutons ! Euh, à mes cadeaux !