Nous le savons tous, la candidature écologiste d’Eva Joly c’est la candidature de l’intégrité, de l’honnêteté et de la transparence. On nous rabâche les oreilles depuis des années avec des écologistes aux mains propres, les champions de la vertu et de la probité. J’indiquais il y a peu qu’Eva Joly n’était peut-être pas aussi claire qu’on veut bien nous le faire croire. Lire ici. J’avais également noté que les écologistes voulaient changer les règles du jeu parlementaires pour pouvoir constituer un groupe politique au Sénat en faisant passer le nombre de sénateurs nécessaires de 15 à 10. Il y a à la clé de nombreux avantages en nature dont Jean-Vincent Placé (celui qui se verrait bien président de groupe) pourrait pleinement profiter. Plus récemment encore, la négociation entre EELV et le PS pour les législatives nous ont montré que les barons du parti écologiste étaient prêts à tout pour avoir des postes, comme tous les politiques. Bref, du classique. Un autre dossier paraît bien étrange et il concerne le Cédis. Il s’agit d’un centre de formation des élus écologistes qui était dirigé par Jean-Vincent Placé et dont la gestion pose problème au sein même du parti. Les caisses de cette association sont alimentées par les collectivités territoriales qui sont tenues d’avoir un budget formation pour les élus qui souhaitent se former. La gestion de cette cagnotte est tellement opaque que des élus verts ont demandé un « audit externe » pour que toute la lumière soit faite. Cet audit a été refusé par le bureau d’EELV…Lire ici
La transparence c’est pour les autres, pas pour le parti. Jean-Vincent est vraiment mal placé pour donner des leçons en permanence…