Les syndicats de la Ville - notamment la CGT - sont outrés de l'agression contre l'instrument de culture et d'éducation populaire qu'était la bibliothèque Morland.
Ils le font savoir par une lettre ouverte que vous trouverez ci-dessous.
"Monsieur le Maire de Paris,
Les personnels municipaux agents du service public regrettent en cette fin d’année (cadeau des plus amers !) la décision de fermeture de la bibliothèque Morland, lieu de culture de proximité qui leur est dédié, ainsi qu’en atteste la pétition rayant recueilli plus d’un millier de signatures.
Les propos, déniant quelque importance aux pétitions pour la sauvegarde de la bibliothèque Morland, tenus par votre adjoint en charge de la culture lors du CTP de la DAC du 9 décembre 2011, ont profondément heurté les pétitionnaires et les représentants syndicaux.
Cette attitude est en contradiction avec la volonté de dialogue recherchée par les instances paritaires.
Comme vous le savez des personnalités du monde littéraire, parmi lesquelles M. Didier Daeninckx, se sont émues de ce projet de fermeture.
Ce projet, particulièrement malvenu dans un climat de déprime générale, s’il était mis en œuvre, pénaliserait économiquement et culturellement les agents municipaux dont le sens du service public n’est pas à mettre en doute.
Les agents continuent à exprimer leur attachement à la bibliothèque qui leur est dédiée et expriment leur mécontentement, relayés sur divers blogs.
http://daccgtculture.over-blog.com/article-christophe-girard-on-ne-vit-pas-dans-le-meme-monde-92171950.html
Compte tenu de la mobilisation extrêmement forte sur ce projet atteignant le personnel -projet de surcroît démotivant- et allant à l’encontre des actions que vous menez en faveur de la diffusion de la culture auprès du plus grand nombre- projet décrédibilisant votre action en faveur de la culture et de l’amélioration du cadre de vie des personnels- nous vous demandons instamment de surseoir à la mise en œuvre du projet de fermeture de la bibliothèque Morland, d’autant que l’immeuble Morland abritera des activités jusqu’au moins au printemps 2014.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire de Paris, en l’assurance de notre plus haute considération."