C’est avec un grand plaisir et un profond soulagement que la rédaction de Variae a appris le limogeage d’Antoine Kombouaré, qui ne sera plus l’entraîneur du PSG en 2012.
Cette décision courageuse des actionnaires qataris du club parisien répond enfin à la frustration et à l’inquiétude qui n’en finissaient plus de grandir chez les amoureux de la culture PSG.
Depuis que Monsieur Kombouaré sévit au Parc des Princes, nous ne reconnaissons plus notre club, dont les fondamentaux sont un peu plus remis en cause à chaque journée de championnat. La quatrième place lors de la saison 2010-2011 a déjà sonné comme un sinistre avertissement. Le début sans problèmes majeurs de la saison 2011-2012 a été comme un camouflet à la face des vrais supporters du maillot parisien. Le titre de champion d’automne, quant à lui, est plus que la goutte faisant déborder le vase : il est une souillure que l’on aura beaucoup de mal à effacer sur le blason aux trois couleurs.
Des résultats sur la durée, des stars dont les caprices ne font pas la une des tabloïds au bout d’une semaine, un automne sans crise, non, Monsieur Kombouaré, ce n’est pas ça, le Paris-Saint-Germain.
Où sont-ils les Patrice Loko qui montrent leurs organes reproducteurs aux policières ? Où sont-elles les stars rachetées une fortune après avoir été cédées pour dix fois moins, les Nicolas Anelka, qui mettent le club en situation de relégation à la trêve hivernale? Où sont-ils les prodiges qui se perdent dans la nuit parisienne ? Où sont-elles, Monsieur Kombouaré, les équipes premières que l’ont met de force au vert pour les punir, et que l’on remplace par l’équipe de Nationale pour aller se prendre une mémorable branlée ? Où sont-elles les manifestations de supporters au Camp des Loges ? Où sont-ils les tifos injurieux des ultras contre les joueurs ?
Vous avez, Monsieur Kombouaré, gravement porté atteinte à l’esprit, à l’image, à la marque de fabrique « Péhèsgé ». C’est une grave faute professionnelle qui a été justement punie par vos actionnaires.
Nous attendons avec sérénité les prochains mois, qui, avec l’arrivée pipole de David Beckham et celle d’un entraîneur star découvrant l’équipe à mi-saison, ont toutes les chances de mettre le club sur le chemin d’une lente convalescence, et d’un retour à ses valeurs authentiques.
Romain Pigenel, pour le Kop of Variae