Luis Fernandez (RMC)
Si on fait un sondage, on vous le dira. Ce n’est pas logique. Peut-être qu’à la tête du PSG, on a envie de passer un cap supérieur, en faisant venir David Beckham et un entraîneur de renom. Ce n’était peut-être pas le cas d’Antoine. Les dirigeants avaient peut-être certaines craintes. Ils ont décidé de le limoger. On va attendre avec impatience le nom du prochain entraîneur.
Francis Llacer (ex-PSG)
Il a fait le travail de manière honnête et droite, avec son cœur et ses tripes. Le balayer d’un revers de la main, c’est nauséabond et petit. Ce n’est pas l’image que le Qatar veut donner au PSG. La veste est un poil trop grande pour Leonardo.
Unecatef
l’Unecatef condamne formellement le licenciement d’Antoine Kombouaré et de ses adjoints par la direction du PSG (…) Quels que soient les motifs, rien ne peut justifier ni excuser la mesure d’exclusion brutale qui vient de frapper Antoine Kombouaré et son staff et que, à l’évidence une immense majorité de la famille du football, et bien au-delà réprouve. Que lui reproche-t-on ? De n’être pas assez glamour, pas assez people, pas assez performant ? L’Unecatef sera au côté d’Antoine Kombouaré aussi longtemps et aussi fermement qu’il le faudra dans les combats que le technicien parisien souhaitera engager pour la défense de ses droits, de son image et de sa réputation aujourd’hui scandaleusement bafoués.
Rolland Courbis (RMC)
C’est une demi-surprise. Sur son professionnalisme, son sérieux et ses compétences, tout le monde est unanime. On savait que c’était une situation provisoire puisque que ses patrons pensent que le changer, c’est mieux pour leur projet. Là où je suis surpris et content c’est que tout le monde le soutienne. Mais quand on regarde le bilan sur cette demi-saison, Paris est champion d’automne en étant éliminé de l’Europa Ligue et de la Coupe de la Ligue. Ça deux compétitions sur quatre déjà en l’air.
Daniel Bravo (ancien joueur du PSG, sur Infosport+)
Ce qui est discutable, c’est le timing. S’il ne voulait vraiment pas d’Antoine Kombouaré, Leonardo aurait pu convaincre les Qatariens dés le début de saison. Le foot, ce n’est pas une formule 1. Les entraîneurs sont des êtres humains. La gestion des hommes, c’est quelque chose de fragile.