Est-ce que ce monde est sérieux ?

Entendons nous bien, je ne suis en aucune manière supporter du PSG (manquerait plus que ça !). Je n'ai d'ailleurs aucune sympathie particulière pour Antoine Kombouaré. Mais là franchement, la coupe déborde. Au nom de quoi, au nom de quelle légitimité autre que l'argent peut-on renvoyer un entraîneur dont le club est en tête de la ligue 1 de foot ? Je crois que nous venons de toucher le fond.
Après avoir reçu en grande pompe Kadhafi (avant qu'il ne soit plus fréquentable), voilà maintenant qu'on leur offre sur un plateau nos clubs de football. Faut-il que nos gouvernants soient si peu clairvoyant pour nous laisser une nouvelle fois spolier (mais peut-être ont-ils des intérêts ..). Messieurs les bien pensants du gouvernement, sachez que les émigrés les plus gênants en France ne sont pas ceux des cités, ni ceux qui touchent des indemnités chômage ! Non, ce sont ces brésiliens d'opérette (mais qu'a fait Léonardo dans le foot ? un coup de coude en World Cup 1994 qui le prive de la finale - inexistant en 1998 contre la France) et ces quataris sans foi (et sans religion hormis l'argent - c'est un comble pour ceux qui voudraient aujourd'hui nous donner des leçons) qui osent tout. Comme disait Michel Audiard : "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît".
J'espère que Kombouaré va les traîner en justice pour licenciement abusif et les faire cracher leur oseille. Allez Montpellier, Lille et Lyon, ce sera la meilleure réponse à apporter à ces @#& pour qu'ils ne fassent pas la Ligue des Champions l'an prochain.
Quand à Delanoé, espérons qu'il trouvera d'autres priorités pour distribuer l'argent du contribuable parisien, il y a suffisamment de misère dans notre capitale. Mais là encore, je doute de la probité et de l'honnêteté de la race humaine (d'autant qu'un petit voyage au soleil en hiver, c'est toujours agréable. Oh, pardon, une réunion de travail délocalisée doit-on dire ...).
Tiens, je ne vous parlerai même pas du salaire de Beckham et de son anorexique siliconée de femme. Trop dégouté !
Bruno